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Zinc surtout, lo fer résiste assez bien ; quant au fcrroiiickcl, il n-sisto il autant mieux que la teneur en nickel est plus grande.

  • Corroyer (K<ionard-JuIes), architecte français, né à

Amiens en ls ;J7. — Il est mort à Paris en l’JOi. Aux écrits cités de lui, .njoutons : XioUcl-le-Dvc {1879) et les Arts fli’corutifs à l’Opéra [iHSi), études publiées dans la «Gazette «les beaux-arts ■• . 11 émit possesseur d’une très belle col-U’ction ilieuvres d’art du nio_jX’ii âyc. CORT (FransJoscfDi* :), poète néerlandais, né à Anvers en isiii. II fut élevé àrAtliénèo de colio ville. Employé dans une maison de comnicrco, il publia avec Jan van Kyswyck, en I8 :j7, un journal flamand : <■ la Constitution », nt l’année suivante devint rédacteur en chef do - l'Eseaut >i. Il ne lit qu’v passer pour |)rendro l’u^’ence d’uno Compafj ; nic de batt-aux à vapeur. Kn ISfîO. il fut appelé à Bruxelles comme secrétaire de l’auditeur général pies lu haute cour militaire, où il resta jusqu’il sa mort, eu 1878. Il a écrit : Liederen (1857-1859) ; les Plus beaux chattls Je HoOerl Hnrlia (1862) ; l’Usuf/n des laii(/ues en /h’if/i’pic (1861), ^iayzanij (isoij,). 11 avait fondé en 18GI la revue l’Avenir. CORTADA (mot esp.) n f. Pelote basque. Balle rasante laiicéo de droite à gauche.

CoRTAiLLOD, potito comm. do Suisse (cant. do Neueliâtelj, sur les falaises qui dominent le lac ; 1.300 hab. Industrie liorlogôre. Vins rouges Ires apprécies dans lo I) ;iys. Faijriiiue de câbles électriques : CORTEX n. m. Mot lat. signif. tcorce et souvent em- ]i !uyé en français à la place de celui-ci. CORTEZ, nouveau déparlement ile l’Amérique centrale (^Ilonduras), au nord-est de l’Ktat, à la frontière du (iiiatL-niala, sur le rivage du golfe do Honduras (mer des AuIiIIl’S ; ; 22.000 hab.

CORTICION n. m. Champignon de la famille des tliélépboi-L-os, formant sur les écorces d’arbres des plaipies nniicc’S, sèches, relevées un peu sur les bords, de formes généralement très irrégulières.

CORUBIS [hiss] n. m. Techn. Corindon artificiel, obtenu dans les scories des réactions aluminotliormiques, et utilisé comme al)rasif.

GORYNE n. m. Champignon discomycète, à fructification gloliukMise ou en toupie, do consistance gélatineuse, poussant sur les bois morts, produisant dos spores allongées, incolores, forméus de trois cellules au moins. CORYNOCARP ÂGÉES fsc) n. f. pi. Famille de dicotylédones dialypétalcs, réduite au genre conjnocarpe. — Une tMUYNOC^Kl’ACIClC.

— Encycl. Cette famille doit être placée au voisinage des géraniacées. Klle est caractérisée par un androeée comprenant deux verticillesde cinq étammes. le verticillo externe étant réduit à dos slaminodcs ôpisépales foliacés.

  • Cos, île do l’archipel des Sporades. — Archéol. Depuis

l’année I9il3, Ilerzog a entrepris le déblaiement méthodique dn célèbre Asklepieion de Cos. Il y a decouvert de nombreux monuments disposés sur trois terrasses. Sur la terrasse la plus haute, au milieu d’un bois sacré, il a trouvé les soul)assemenls d’un assez grand temple dorique, construit au iir siècle avant notre ère, et plus tari’ transformé en église. La terrasse intermédiaire portait un petit temple ionique, également déplié à .’sklepios, niais plus ancien, sans doute du v"^ siècle avant notre ère. Dans le sol de la cella était aménagé un caveau, le thesauros, mentionné par des inscriptions, où l’on conservait l’argent recueilli pour les frais de la Grande Fêle. La terrasse inférieure, par où l’on pénétrait dans l’enceinte de l’Asklepieion, présente des propylées monumentaux. Klle portait l’établissement de bains, qui se développa surtout au temps des Romains. Autour des portiques, en dehors do l’enceinte, on a trouvé des ruines étendues, des maisons de toute dimension, et un grand établissement thermal, changé plus tard en église, et devenu maintenant un musée.

Les fouilles ont révélé près do 200 inscriptions, dont beaucoup sont importantes pour l’histoire do l’île ; des décrets honorifiques votés par différents pounles en souvcnir des services rendus par les habiles médecins de Cos, les asklépiades.

COSENZ (Knrico), général et homme politique italien, né ;i (iaè !e en 18i2, mort à Unme en IS’.iS. Il quitta en 1S18 l’armée napolitaine pour prendre part au mouvement patrioticiuo et à la défense de Vonisc. .Après la reprise do cctttî ville par les Autrichiens, il se réfugia à Tunis. Lorsqu’ilappritcn ls59 ijuc Garibaldi recrutait des volontaires pour envahir les Dcux-Siciles, il se joignit à lui, se distingua ; Milazzo et fut, après l’entrée des Mille à Naples, nommé par Garibaldi ministre de la guerre. En 1801, il reçut le comman<lement d’une division dans l’armée italienne et devint ensuite chef du premier corps d’armée à Turin (1870) et chef d’état-major général (iSSllS’. i ;t . Il avait été député et sénateur. GOSIJU (Peter Jakob), professeur et linguiste hollandais, né à Hyswick en is iO, mort à Leyde en 1809. Professeur à Winschotten, ;1 Harlem et à l’iiniversité do Leydo (1879), où il fut charge d’enseigner les langues anciennes <Jes peuples germaniques, et dont il devint recteur en 1S98 ; il fut un collaborateur actif du ti Dictionnaire néerlandais -1, et publia : Grammaire néerlandaise ; Grnmmaire comparée du hollandais, de l’anglais et de l’allemand ; Grammaii’e du vieux saxon occidental (1881), etc. GOSMOCHLORE [Icoss-mo-klor’) n. m. Silicate naturel de chrunie.

Cosmopolitan (the), revue américaine mensuelle illustrée, qui se publie à Irvington-on-the-IIndson (Ncw-York). Une chroniq^uo, divisée en autant de paragraphes tpie do sujets et laite par plusieurs écrivains sous le titre général Men, Women and- Evcrils [les Hommes, les Femmes et les Kvônenients] a été longtemps un des traits originaux do la revue ; le Français Paul lïlouet, sous son pseudonyme do " Max O’Rell », y a longtemps collaboré. Cosmos, revue des sciences et de leurs applications, fondée en lsr>2. Son prcmicrdirecteurfut Marc SéguiOs avec l’abbé Moigno comme rédacteur en chef. En 1884, l’abbé Moigno étant mort, la rédaction du Cosmos fut prise par les Pères de l’Assomption, après (juc la n Bonne SLTPL.

Presse ■ eut réglé quelques difficultés matérielles. Le format de la revue fut agrandi et le nombre de pages doublé. La revue Cosmos traite uniquement des spécialités scientifiques « dont l’ensemble constitue le domaine de la première classe do l’Institut national •. Depuis son origine elle n’a cessé de combattre toute doctrine contraire aux principes de l’Kglise catholique.

COSMOSCOPE n. m. Appareil pernieitani la projection ihii-eie des corps opatjucs, ou transparents, sans adjonction de coni- ou d’écrans spéciaux comme cela a lieu avec les lampes de projection ordinaires. Dans cet appareil, les centres optiques sont combinés de faeon à faire coïncider le maximum do l’éclairage provenant du condensateur avec la surface de l’objet à projeter, qu’il s’agisse d’un corps opa«nie ou d’une lame transparente. COSMOZOAIRE l, :oss-mfi-zo-èr’ — du gr. kosmos, l’univ ( !rs. et zôon, animal) n. m. itlol. Germe venu des espaces et qui, selon une théorie, aujourd’hui abandonnée, do W. Thomson, aurait apporté la vie sur la terre. COSQUIN (Emmanuel-Georges), publicisto français, né à Vitry-le-François en 18-U. AIcmbre correspondant de

! Académie îles inscriptions et belles-lettres (1902), il a 

écrit divers ouvrages do folk-lore, notamment : Coules populaires de Lorraine (188GJ ; l’Origine des contes populaires cui’Opéens (1891).

^COSTE (Adolphe-Antbime), publicisto français, né à Paris en 18 i2. — H est mort à Montmorency en 1901. CoSWAV (Richard ;, iieintre anglais, né à Tiverton (Dcvonsliirc ; en I7i0, mort à Londres en Ï821. Il peignit quelques tableaux à l’huile, scènes fantastiques, allégorii |ues ou mythologiques, mais sa réputation lui vient de ses miniatures sur ivoire. Son talent lui valut l’amitié du prince de Galles, depuis George IV. Il fut élu académicien en 1771. On compte parmi ses meilleures productions : lienaud et Armide, Cupidon, Saint Jean, Vénus et Cupidon, la Madone et l’Enfant, Psyché, etc. De caractère peu agréable, il eut la fortune d’épouser vers 1770 Maria-Cécilia-Louisa Iladlîeld. (V. art. sniv.) COSWAY { Maria - Cécilia- Louisa Hadfield , Mrs ), feuiuK ; peintre et musicienno anglaise, néo en Italie en I7i5, morto à Lyon après 1S21. Remarquable par les charmes de son esprit, elle Ut du salon de son mari, lo peintre Cosway, un rendez-vous recherché, où se rencontraient la plus haute aristocratie et les plus fins esprits angolais.

Connue artiste, elle est influencée par Ilogarth, ainsi que le prouvent la série de ses dessins réunis sous ce titre : l’rotirés de la vrrlu et du vice chez la femme et une Journée d’hiver ( douze cartons ) . A rexemple de son mari, elle peignit des scènes allcgori(|Uesou mythologiques : Métamorphose de la nymphe Londona en fleuri-, Creuse apparaissant à JCnée, etc., et des portraits : .«""■ Lebrun, J/""= Hécamier. Ce dernier fut exécuté en France, où Alaria Cosway se trouvait vers 1800. Klle avait entrepris de dessiner les chefs-d’œuvre du Louvre en vue d’une publication dont il parut, à partir do 1S02, cinq livraisons in-lolio. Les guerres de lEmpiro interrom]>irent le travail entrepris par Maria Cosway, qui retourna en . -

gleterre. Toutefois, en 1821, à. la suite de la double mort do son mari et d’un enfant, elle repassa la mer, entra à Lyon dans un couvent, en d<îvint supérieure et y mourut. CoT (saint), en latin Cotlvs, martyr dans l’Auxerrois, vers l’an 275. II assista au martyre de saint Prisque, et fut tué par les païens comme il cherchait à emporter dans les bois la tète du martyr. Son corps fut placé plus tard dans l’église que saint Germain d’.Auxerre fit bâtir eu l’honneur de saint Prisfpic. — Fête lo 26 mai. ^’CÔTE D’IvoiRE, colonie française.— Exploration, ha. convention franco-anglaise du M juin 1898 donna comme frontière à la colouicT française le cours de la Vulta jusqu’au 11* parallèle, complétant ainsi l’arrangement du 12 juillet 1893, qui no lavait déterminée que jus(|u’au 9* de^ré do latitude N. La délimitation do la frontière de la Volta fut faite en 1900. par une mission ayant à sa tête lo capitaine Peltier comme commissaire français. La jonction de la Cuto d’Ivoire et du Soudan, tentée par plusieurs explorateurs, le lieutenant Blondiaux, Eysséric et Corroyé, Pauly et Bailly-Forfilière, fut réalisée, en 1899, par l’administrateur Ilostains et le lieutenant d’OUone, qui, de la cote, arrivèrent à Boyla, au Soudan, où ils trouvèrent les lieutenants ^V■œItlell et Mangin, chargés, après la défaite de Samory, de pénétrer à travers les populations du sud du Soudan.

La mission lloudaille, en 1898-1899, fit des reconnaissances pour la construction d’un chemin de fer dirigé sur Kong et le choix d’un emplacement pour un port. Kn 1891, le lieutenant de dragons Arago, envoyé par le Comité de l’Afrique française, tenta de pénétrerdans l’intérieur du pays en suivant le cours de la Sassandra, mais il ne put remonter que jnsciu’à Kouati. Ses pirogues échouèrent dans les rapides du fleuve, et il dut revenir à la côte. Pobégnin, administrateur des colonies, qui commença en 1893 le levé de la colonie de la Côte d’Ivoire, explora toute la portion occidentale du pays jusqu’au rio Cavally, et y traça de l.rjOO à l.GOO kilomètres d’itinéraires nouveaux. Il remonta la Sassandra pendant I30 kilomètres et reconnut que ce grand et beau fleuve est malheureusement impropre A la navigation et au commerce. Plusieurs fructueuses explorations furent accomplies, à partir de 1897, par Georges Thomann, administrateur des colonies. Dansun premier voyage, il pénétra chez les Bakoué.du paysoboua, sur la rive droite de la Sassandra, remonta le neuve, et put remonter jusqu’à Soubré. Il repartit do Sassandra en décembre 1897 et remonta encore jusqu’à Soubre. parvint ensuite jusqu’à Nahoua ; enfin, en 1898, il parvint jusqu’à Noucpouaou, près du 7" degré de latitude nord.

En"l900, Thomann. à la suite d’un nouveau voyage, détermina lo cours approximatif de la haute Sassandra et do son affluent lo Lobo, fixa lo confluent du Zo et établit d’une façon définitive l’identité du Férédougouba et de la Sassandra, qui avait déjà été admise par le lieutenant Blondiaux.

— Chemins de fer. Après la mission remplie par le capitaine du génie Houdaille, en 1898-1899, il fut décidé que la ligne ferrée partirait d’Abidiean, devenu en 1900, sous le nom do Bingerville, le chef-lieu de la colonie et qu’elle s’enfoncerait dans le Baoulé, pour pénétrer vers Kong. CORROYER — COUBK

Mais, après de nouvelles études, faites par le ciipituine dn génie Crosson-Duplcssis, un nouveau tracé, plus direct, fut proposé.

La loi du 5 juillet 1903, autorisant le gouvernement général do l’Afrique occidentale à contracter un emprunt do 05 millions, mentionnait, parmi les travaux auxquels cet emprunt devait contribuer, lo chemin de fer de la Côto d’Ivoire. Un décret du G novembre Uto ;i autorisa l’ouverture des travaux de la premii-re section, entre Ahidjean et Ery Macouguié, sur une lungncur de 79 kilomètres. A la fin do 1905, on avait déjà posé 2o kilomètres do voie ferrée.

  • CÔTE n. f. — EscYcL. Milit. Défense des côtes Elle a

été organisée par le décret du 10 septembre I90l, qui a supprime les « secteurs cotiers • ou secteurs du littoral (v. ce mot) ei réparti les attributions de la défense entre les préfets maritimes et les généraux commandant les régions coiières. Les premiers sont chargés, en cas de guerre, de la défense contre un « ennemi flutlant », c’est-à-dire opérant à bord de navires pour reconnaître la côto ou bomhardcr la place. Cette mission est confiée, dans chaque place de guerre du littoral, à un officier de marine qui, sous les ordres du gouverneur, exerce les fonctions de commandant de l’ensemble du front de mer de la place. Il a sous son autorité d’abord les éléments flottants que la marine met à sa disposition, ainsi que les moyens de défense fixe et d’information, (e !s que ligues de torpilles, cstacades, projecteurs, sémaphores ; puis les batteries de côte et les petits détachements ou fractions de la garnison aflectés par le gouverneur à la défense du front de mer. D autre part, les généraux commandant les régions de corps d’armée côtières sont chargés do défendre leur région contre un ennemi qui aurait débarqué et qui prendrait des dispositions pour mettre des troupes à terre. Ils disposent pour cette défense do toutes les troupes mobiles constituées sur leur territoire ou placées teœporalreir’ïnt sous leurs ordres.

  • COTTENS (Victor dk), auteur dramatir|iic français, né

aux Kaux -Vives en I8G2. En 1898, il fit jouer au Palais-Koyal une comédie-vaudeville en trois actes, Chrri ! écrite avec Paul Gavault ; Cocher, rue Boudreau, avec Gavault (1897). Il collabora également avec Pierre Veber et donna avec lui au théâtre Cluny, en 1901, un autre vaudeville en trois actes, la Dame du commissaire. Victor de Cotiens a en outre signé seul une revue locale jouée au casino de Cannes en 1902 : Psi ! venez tous pécher 5, rue liossu , et, avec Darlay, l’Oncle d’Amérique (Châtolet, 19o ;i) puis les 400 Coups du Diable (Châtele* :, 1905) ; avec Fordyce. Countri/ Girl, adaptation d’une pièce anglaiee de Tanner fMoulin-Rouge, 1904). Depuis plusieurs années, Coitens fait la revue annuelle des Folies-Bergère sous le titre de : une Itcvue aux Foties-lSertjère. De Cotiens est un de ceux qui ont contribué à introduire en France la " i)ièce à spectacle ■>, où l’auteur se préoccupe surtout des décors, de la mise en scène, du côté purement décoratîL

  • C0TTET (Charles), peintre français, né au Puy en

l8G ;f. — Il a envoyé à l’Exposi-

tion universelle de 1900 (Paris) :

le triptytpie du Départ des ma-

rins. Deuil marin. Vieux cheval

sur la lande, Auit de la Saint-

Jean (île d’Ouessant), Jour de la

Saint-Jean, etc., qui lui méri-

tèrent la médaille d’or. Il con-

tinue à envoyer, aux Salons

annuels, des paysages bretons

ou des scènes bretonnes (par-

dons, processions, etc.). Son

Jour de fête (pardon de Saintc-

Annc-la-Palud), au Salon de

1901, a été très remarqué. En

1905, Cotlet a exposé au Grand

Palais {Salon des Orientalis-

tes) un imposant ensemble do

plus de cent morceaux, toiles

ou études, tous consacrés aux

pays du soleil. Espagne, Con- Cottet.

stautinoplo et haute Egypte.

Eu 1906. il a donné au mêinc Salon Soleil coucluint à Ponten-fioyans (Dauphiné), et des études de femme. COTTIN Paul), historien et bibliographe français, né à Boussy-Saint-Antoine (Seine-ct-Oisc) eu 185G. Il entra comme auxiliaire à la Bibliothèque nationale, puis à la bibliothèque de l’Arsenal. En 1881, il fonda la Itevue rétrospective, recueil de documents historiques inédits, dont la seconde série s’intitule .Vowpc//e itcvue rétrospective, et qui cessa de paraître en 1904. Parmi ses ouvrages, nous citerons : un Protégé de fiachauniont, correspondance inédite du marquis d’Equilles (1887) ; Mes inscriptions, journal intime de Restif de La Bretonne, et Rapports inédits du lieutenant de police Itené d’Argcnson (1891), qui font l’un et l’autre partie de la » Bibliothèque clzévirienne » ; l’Angleterre devant ses alliés ; Toulon et les Anglais en fioè, d’après des documents inédits (1898) ; /m Mémoires d’Auger{^0) les Mémoires du sergent Bourgogne, en collaboration avec Hénault I1S98) ; Sophie Monni’er et Mirabeau, d’après leur correspondance secrète inédite (1903) ; Journal inédit du duc de Croy, en collaboration avec de Grouchy ; etc.

GOUANON (Euccnc-Geoi’( ?e«>, ampélographe français, né à Nogent-le-Rotrou en 1850. Il lut nommé, en 18C9, préparateur de sciences physiques à l’Ecole nationale d’agriculture de Griirnon. Lors de la crise phylloxérique, il fût l’un des premiers à rechercher les causes du mal et à proposer, pour l’enraver, divers moyens dont l’inimunisation des ceps par leâu chaude à 53». Inspecteur général des services dn phvlloxéra en 1886, il continua la lune contre le fléau, plus "partisan, d’ailleurs, du traitement curatif par les insecticides suifura de carbone, etc.) que de l’emploi des cépages américains. Inspecieur général de la viticulture, en 189G, il a rédi^ré sur les maladies de la vigne de nombreux rapports au ministère de l’agriculture. Comme publiciste, Couanon a collaboré au « Parlement», que dirigeait Ribot. et il a donné des articles à de nombreux iournaux agricoles et au • Nouveau Larousse illustré ". Il a publié, en collaboration avec G. Gasttne, l’Emploi du sulfure de carbone contre le phylloxéra (1884). CotiBÉ (Stephen), jésuite et orateur français, né à Lyon en 1S57. 11 entra dans la Compagnie de Jésus eu 19'