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Citons encore r|iicli)ucs romans d’une inspiration différente : Via Crucis, histoire du temps do la seconde croisade (1899) ; In the Palace of le hhu/, c’est-à-dire dans le palais do Philippe II d’Espagne (l’oooi, et un livre de voyage, Constaiilinuple (1895). La seule œuvre dramatique quo l’on connaisse do Marioa Crawford est Francesca lia Rimini, adaptée & la scène française par Marcel Schwob.

  • CRÉDIT n. m. — ExcYCL. Dr. Une loi du 5 novembre

18’.)4 avait autorisé la création de petites banques coopératives au sein des syndicats aprricoles. La loi du 31 mars 1899 complète la précédente et favorise largement les opérations des caisses régionales de crédit agricole mutuel. Au moment du renouvellement du privilège de la Banque de France (loi du 17 nov. 1897). il fut convenu que la nouvelle avance de 40 millions consentie par la Banque au Trésor, ainsi que la redevance annuelle qu’elle doit payer, seraient réservées en faveur de l’extension du crédit agricole. L’article 1" décide que ces sommes seront attribuées à titre d’avances sans intérêts aux caisses riijionales de crédit agricole mutuel, constituées d’après les dispositions de la loi du 5 novembre 1894.

Ces caisses régionales ont pour but de faciliter les opérations concernant l’industrie acricole etTectuées par les membres des sociétés locales "de crédit mutuel de leur circonscription et garanties par ces sociétés ; elles peuvent intervenir Je deux manières bien ditférentcs, soit en escomptant à leur tour les effets souscrits par les membres des sociétés locales et endossés par celles-ci, soit en faisant à ces caisses locales des avances pour la constitution de leurs fonds de roulement. Toutes autres opérations leur sont formellement interdites.

Le montant des avances faites aux caisses régionales ne peut excéder le montant du capital versé en espèces. Ces avances, consenties pour une durée de cinq ans seulement, sont renouvelables. En cas de violation des statuts ou de modifications à ces statuts, qui diminueraient les jraranties de remboursement, elles deviendraient immédiatement remboursables.

La répartition des avances est faite par le ministre de 1 agriculture sur l’avis d’une commission spéciale nommée par décret.

Le décret du u avril 1903 comporte des prescriptions qui ont pour objet de permettre et de faciliter le contrôle des caisses régionales et d’en assurer la régularité.

  • Creighton (Man^ielll, évoque et historien anglais, né

i Larlisle en 1843. — U est mort à Londres en 1901.

CrÉMAZIE (Octave), poète canadien-français, né en 1827, mort au Havre en 1879.— Son grand-père, Jacques Cbémazie, originaire du comté de Foix, était allé en 1759 à Québec. Crémazio s’y établit libraire avec ses deux frères, Joseph et Jacques, pour associés. Il se lit bientôt connaître par ses goûts littéraires et par ses poésies, où il chantait surtout les souvenirs glorieux du Canada. Il prit une part active à toutes les entreprises qui pouvaient développer l’activité intellectuelle des Canadiens-Français et aviver en eux la conscience de leur race, telles que les Soirées canadiennes et l’Institut canadien de Québec. Mais, absorbé par ces soins, il laissa péricliter son commerce, se laissa entraîner à des e.xpédients fâcheux et dut quitter le Canada (1862). S’étant rendu en France, il y vécut, sous le nom de Jules Fontaine, dans une situatio’n précaire, bon œuvre consiste en quelques centaines de vers, en un « Journal du siège de Paris ., auquel il assista en observateur curieux et passionné, et en lettres à sa famille et à l’abbé Casgrain, l’historien du Canada. ’Tout cela forme un volume sous le titre d’Œuvres complètes (1882). Le premier, Crémazio s’est inspiré des paysages canadiens et de l’histoire canadienne ; c’est à lui quo remonte le mouvement littéraire français-canadien.

Cremer (William Randell), député ancrlais, né à Fareham Hampshirei en 1829. Ouvrier charpentier, il prit part à tous les mouvements radicaux et, en 1859, à l’agitation unioniste. Il s’associa à toutes les œuvres ouvrières. Il fut élu député comme gbtdstonien libéral en 1880 et en 1892. Toute sa vie, il a fait une ardente propagande pour la paix universelle et l’accord entre les peuples. Eu 1864, il fut nommé secrétaire de la Ligue internationale de l’arbitrage et il l’était encore lorsqu’on 1903 il reçut le prix Nobel pour la pai.v.

CREMNOPBOBIE (krèm. bi — du gr. krémnos, précipice, et photos, crainte) n. f. Peur morSide du vide, angoisse que certaines personnes éprouvent à la vue d’un précipice. (Elle s’observe pcincipalement dans les états neurasthéniques. )

Crbmona n. f. Planète télescopique a’ 486, découverte par Carnera eu 1902.

CRÉNOTRRIX (triks) n. m. Genre do microbes voisins des algues oscillaires, dont ils ne diffèrent que par l’absence do chlorophylle et de phycocyanine.

Crépuscule des idoles ^li :) [die Gôtzendâmmerung] (1889, trad. Iranç. de Henri Albert, 1899), ouvrage do Frédéric Nietzsche. — Le titre complet est : le Crépuscule des idoles ou Comment l’on fait de la philosophie à coups de marteau, c’est-à-dire comment l’on éprouve avec le marteau la solidité des idoles qu’adorent les hommes. » 11 y a, dit Nietzsche, plus d’idoles que do réalités dans le monde. Quelle jouissance que do poser des questions à coups de marteau et de recevoir en réponse le son creux qui révèle des entrailles gonflées et vides. . Dans la pensée de Nietzsche, ce livre n.’est qu’une sorte de délassement satirique au milieu des travaux préparatoires à son grand ouvrage sur la Transvaluntion des valeurs. Il s’y trouve nombre de pages curieuses sur Renan, Gœthe, etc.

Crescxnt (saint" !, en lat. Crescens, évoque et martyr sous Trajan. Il était évéque chez les Galates en Asie -Mineure. Le martyrologe romain ajoute que. au cours de sa vie, il se rendit en Gaule pour v prêcher l’évangile et y fonda le siège épiscopal de Vie’nne. dont il fut le premier titulaire. Cette tradition est contestée, mais elle est chère à l’Eglise de Vienne, qui honore saint Crescent comme son apôtre. — Fête le 27 juin.

Crescentœn (saint), en lat. Crescenlianus. Une dizaine de saints de ce nom sont mentionnés au calendrier. Tous sont des martyrs des premiers siècles de l’Eglise, sauf un qui fut évéque en .frique au v siècle, et qui fut exilé loin de son troupeau par le prince arien Genséric, roi des Vandales. — On célèbre sa fête le 28 novembre

CRESORCINE-CARBOraQUE adj. .Svn. de CRÉSOKSEL-

LigCK.

CRÉSORSELLATE Iséf) n. m. .Sel de l’acide crésorscllique.

CRÉSORSELLIQUE {sef-lik) adj. Se dit d un acide de formule C H’ (CH’ ;(CO*HHOH’j, quo l’on obtient en fondant 1 acide 0-toluique disulfonique avec de la potasse caustique. Syn. CRÉSORCINE CARBO.MCHK.

Crespo (Joacbim), président do la république du Venezuela, né à San Francisco de Cuba en 1845, mort en 1898. Il entra jeune dans l’armée. Ami du président Gusman Blanco, il devint son ministre de la guerre et de la marine, et fut son collaborateur actif dans 1 œuvre du développement du commerce et de l’industrie. En 1884, il fut élu président du Venezuela. Il gouverna selon les instructions de Blanco, qui le remplaça en 1886 ; puis il contribua à mettre fin à l’autocratie que celui-ci exerçait au Venezuela. Au commencement de 1892, il prit les armes contre le président Palacio, entra en triomphateur à Caracas et se lit élire président. Il exerça le pouvoir suprême jusqu’en 1898 et le remit alors à son successeur, le général .Vndrade, qu il avait contribué à faire nommer, pour exercer une sorte de contrôle, il se lit élire gouverneur de 1 Etat de Miranda, le plus important du pavs. Le général Hernandez, battu aux élections présinentiolles, organisa un mouvement à l’intérieur ; pendant une escarmouche contre les bandes rebelles d’IIernandez, Crespo fut tue.

CRESSICULTURE n. f. Culture du cresson (qnelques-

uns écrivent cKEsacuLTUREJ.

Cresson (GuiUaume-Emcst), avocat et homme politique français, né à Calais en 1824, mort à Paris en 1903. Secrétaire de la conférence des avocats de 1848 à 1849, il prononça Eloge du chancelier de LHospital, en 1849. Membre du conseil de l’ordre, il fut bâtonnier. Il plaida dans des causes retentissantes, entre antres dans celles do l’assassinat du général Bréa en 1848. Nommé préfet de police le 2 novembre 1870, il eut à faire face aux difficultés des derniers temps du siège de Paris et se démit de ses fonctions le 11 février 1871. Il fut président de la Société générale des prisons de 1872 à 1893. Il publia : les Premiers Jours de r armistice en IS7I ; Usages et régies de la. profession d’avocat (1887) ; Cent jour» du siège à ta préfecture de police i^Ql).

CRÉSYLACÉTATE n. m. Sel de l’acide crésylacétique.

CRÉSYLACÉTIQUE adj. m. Se dit d’un acide de formule CH’.C MI *.C1I ’. C0= H, dont on obtient le composé meta en traitant parla chaleur, dans un tube scellé, le nitrile correspondant, auquel on a ajouté trois fois son poids d’acide chlorhydrique fumant.

CRÉSYLBUT’ïLÈNE n. m. Carbure CH’.C’H'.CH’.C’H", que l’on obtient par l’action du sodium sur un mélange de métaxj’lène monocbloré et d’iodure d’allyle. (C’est un liquide bouillant à 195°.)

CRÉSYUROPIONATE n. m. Sel de l’acide crésylpro-

pionique.

CRÉS’ÏXPROFIONIQDE adj. m. Se dit d’un acide de formule CH ■. C’H ’. CH ’. CH ’. CO = H. dont le composé meta s obtient par l’action de l’acide nitrique à chaud sur l’isobutyltoluène. (C’est un corps solide qui fond à 125°.) Syn.

MÉTHYLBENZiiSE PROPYLO’lQUE.

CRÉSYLPROPYLÈNE n. m. Carbure qui a pour formule CH *. C * H *. Cil = CH. CH ’, et qui se forme dans l’action de la potasse alcoolique à chaud sur le chlorocymène. (C’est un liquide qui bout â 192".)

  • Crète, île de l’Archipel. — Histoire. Après que le

prince Georges de Grèce eut été nommé pour trois ans haut commissaire des puissances en Crète, en 1898, la constitution du 28 avril 1899 établit une assemblée de 74 députés, 64 élus de façon à assurer la représentation des minorités, 10 nommés par le prince ; les uns et les autres sont élus ou nommés {>our deux ,ans. Le prince est chef du pouvoir exécutif, ba mission fut renouvelée en 1901 et en 1904.

En septembre 1904, il y eut dans toute la Crète une grande manifestation en faveur de l’annexion de l’île à la Grèce. En mars 1905, ce fut une véritable insurrection. Les insurgés, réunis à Therisso, .se constituèrent en assemblée nationale provisoire et choisirent comme président Papayamakis. Les détachements français, italien et russe, ainsi que la gendarmerie, marchèrent sur Therisso. et le gouvernement princier s’efforça d’éviter les conflits. Après le discours d’ouverture du prince Georges, plein de conseils sages et modérés, l’assemblée des représentants de lile adopta, le 20 avril 1905. un ordre du jour tendant à ce que lile soit réunie à la Grèce ; mais les représentants des puissances protectrices de la Crète (Italie, France, Angleterre, Russie), réunis à Rome, le 24 avril, décidèrent qu’il était impossible, dans les conditions présentes, que le statut politique de lile soit modifié. Mais l’insurrection continua et la Chambre persista dans son vote d’annexion. Les quatre puissances protectrices durent, en juillet, adresser une proclamation aux insurgés, les invitant à déposer les armes ; l’insurrection put être à la fin réprimée.

— Archéol. Les fouilles pratiquées en Crète, sur une foule de points, ont amené des découvertes de première importance.

Le signal de ces découvertes a été donné par une mission anglaise qui, depuis 1894, fouille chaque année à Gnosse, sous la direction d’Evans. On a déblayé presque complètemeut un immense palais, analogue à ceux de Mycènes et de Tirynthe, mais beaucoup plus étendu et plus somptueux. Sous cet édifice, on a reconnu les soubassements et bien des restes d’un autre palais plus ancien, qui lui-même avait recouvert des établissements préhistoriques. On a pu relever presque entièrement le plan du palais supérieur, dont la conservation est remarquable, et qui, en quelques endroits, avait au moins trois étages. La décoration murale, les ustensiles et les objets d’art industriel, qui ont été recneillispar milliers, attestent une étonnante richesse ; vases mycéniens ou prémycéniens, grandes amphores, objets en or. en bronze, en ivoire, en verre ; sceaux d’argile, cartouches égyptiens cylindres babyloniens ; ex-voto, stèles, terres cui’tes peintes, doubles haches : innombrables tablettes à inscriptions mystérieuses, où l’on reconnaît plusieurs systèmes successifs d’écriture ; mosaïques, reliefs en stuc coloré ; fresques inflnimeot curieuses, qui représentent des cortèges, des

■ nom-

ers.

CRÉDIT - CRÈVECŒUR

processions, des combats de cirque, de.5 scènes d’apparat ou de mœurs, des vues de mes et de maisons. :•- :7Î,i,f en costume do cour, d’aspect très moderne • la Crète anté- homérique qui revit dans c

Gnosse.— En 1904 cl 1905, Evans a poursi ; -

blayement méthodique du palais. En outre, il a entrepris de fouiller une grande nécropolo. II a ouvert une centaine de tombes, contemporaines de la dernière période du palais, et dont l’une, située sur une hauteur, parait être une tombe royale. On a trouvé dans cette nécropole un riche t,,,.i..i,..r r.,„éraire : des vases do ivpe mvcémon, un n do porphyre, des vases d’albSirc :

ocs colf : les miroirs de bronze, des bases

do trépi. ; .,. .. , , , ,s à garde dorée.

Des découvertes analogues ont été faites à Phrstos par une mission italienne. On y a mis au jour un grand palais mycénien, construit sur les ruines d’an autre palais - deux grandes cours pavées, avec un autel et des bancs de pierre ; des vestibules â piliers, ic% r -■ ; breuses chambres, trois salles • ;

des bains, des magasins. Le pl’_i

Gnosse et la construction plus sf . .ra-

tion était moins riche, et l’on n’a pas renronir,- autant de fresques. Outre le grand palais, on a découvert i Phîesios un palais plus petit, d’autres édifices du même style, des rues, des maisons, et, dans la nécropole, des tombes en forme de tholos, où Ion a recueilli beaucoup de vases primitifs, des bronzes, des armes, des miroirs.

L Ecole anglaise d’Athènes a entrepris une exploration analogue à J’als-okastro, l’ancienne Eleia. On a déblavé un quartier de la ville, beaucoup de rues et de maisons. On a découvert des vases de style mycénien, des statuettes d’ivoire de style égyptien, des sceaux, des pierres gravées ; une inscription reproduisant un hvmne à Zens Dictœos ; les débris d’une frise qui représentait des chirs et qui provient du ùiciron. le sanctuaire de Zens Dictieos. L’Ecole française d’Athènes a fouillé les ruines de Coulas. On a dégagé une grande rue, qui part d’une des portes de la ville et qui escalade l’acropole entre une rangée de magasins et une muraille flanquée de tours. Cette rue 50 dirige vers l’agora, où était un temple de Zens ou d’Arè.s. Près de l’angle nord de l’agora, un large escalier conduit au prytanée, composé d’une chambre intérieure avec autel et banc, et d une chambre extérieure qui devait contenir le foyer. Au cours des travaux, on a rencontré quehjues inscriptions et des terres cuites.

D’autres chantiers de recherches ont été ouverts dans presque toutes les parties de la Crète. 4 Gorttjne. à Coiirnt-a, à Prxsos, à Zakro, etc. Presque partout, l’on a r< ?connu l’existence do palais ou d’autres édifices mycéniens ou prémycéniens, moins bien conserésque ceux de Gnosse ou de Phcestos. mais de même origine et de même stvle. Toutes ces découvertes ont uneimportance considérable, pour l’histoire de la civilisation. Les trouvailles de Schliemann à Mycènes, à Tirynthe. à Troie, avaient révélé jadis la Grèce diie mycénienne. Les découvertes de Crète confirment ces données, montrent l’art mycénien dans tont son éclat, avec une richesse et une variété qu’oc soupçonnait à peine. En outre, elles font entrevoir une civilisation encore plus ancienne, qui était déjà brillante :

sur plusieurs points, elles permettent de remonter, 

au delà de la période prémycénienne, jusqu’aux âges préhistoriques. On a pu contester certaines hvpotlièses d Evans et de ses émules, par exemple lidentification du palais de Gnosse avec le Labyrinthe. Mais un grand fait nouveau est acquis à la scie’nce, un fait qui bonleverse les idées courantes sur les origines du monde grec. Outre des influences égyptiennes, babyloniennes ou phéniciennes, les fouilles de Crète attestent l’existence d une grande civilisation Cretoise qui a dû exercer une action puissante sur tout le bassin de la mer Esée. La légende, longtemps dédaignée, se trouve confirmée par tin ensemble imposant de documents.

Cretius (Constantin), peintre allemand, né à Brieg (Silêsie) en 1S14, mort à Berlin en 1901. Il s’est fait connaître par des tableaux do genre, des pae-es d’histoire et des portraits. Le roi Frédéric Guillaume IV l’envova à Constantinople avec mission de peindre le portrait du Sultan Abd-xil MedchidH6 :. Il devint, en 1860, membre de l’Académie des beaux-arts de Berlin. Citons de lui. dans la ceinture de genre : les Savoyards ; la Fête des /leurs à Gen :ano ; Touriste en Suisse, etc. Comme peintre d histoire, on lui doit la Résurrection du Christ (église de Freistadt) ; Louis XIV et Mancini, etc.

Credsa n. f. Planète télescopique n" 488, découverte par Max Wolf en 1902.

Crevant (moutons de), variété ovine du Berry, qui fait l’objet d’un élevage particulier dans le département de l’Indre, et en particulier dans la vallée Noire. Dans le Berry. on dit race de Crevant, mais c’est bien en réalité une variété de la race du bassin de la Loire : les quatre variétés berrichonnes étant d’ailleurs : variété de Crevant, de Champagne, de Boischaut et de Brenne.

CrÈVECŒUR (race de), race de gallinacés très estimés, tant pour l’excellence de leur chair que pour l’abondance de la production. Celte race, l’une des plus belles incontestablement parmi les gallinacés de Fr.T’i-c. tos-

Coq et poule de Crcvecœur.

sède les caractères suivants : le coq a le plumage très fourni, noir, à reflets violets et verts sur le cou et les faucilles : sa tête est ornée dune forte houppe de plumes fines retombant en arrière : des favoris épais couvrent les joues ; le bec, noir, est cravaté en dessous du.no