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COURTINE — CRAWFORD

  • Courtine (cami- db La). Milit. Camp a’instruction

établi au iiurd de la coiiiiiumo de co nom (Creuse) et iuauguré ou lyoï. Le camp de La Courtine csi assez vaste pour nue rartillerio puisse y exécuter dos tirs sans difficulté. Ses terrains se trouvent sur les pentes nord-est du plateau de Millcvacho. ù pou près ù distance éjjale de Tulle et do Clermout-Fcrrand. Une voie ferrée spéciale, do 20 kilomètres de loue, a dû ^tre construite pour relier le camp à la station de Kelletiu (ligne de Guèret à Aubusson).

  • C0URT0IS (Gustave-Claude-Etienne), peintre français,

no ù lisey iHaute-Saône) en 1852. Ses envois à l’Exposition universelle de ls8it : Enterrement d’Attila. Sous les noisetiers et trois l’orlraits lui valurent une médaille d’or. On vit de lui, en ïi>00, queU|ues portraits remarquables. En looii. il a donné au Salon : Dionysos, Madrilène et deux portraits.

COUSURE n. f. Kn T. do relieur, Action do coudre ensemble les feuilles d’un volume destiné à la reliure. fOn dit aussi cousage n. m.) Résultat do celte action : Une cousuKR peu solide.

  • C0UTAN {.Îules-Fêlix), sculpteur français, né à Paris

en 1818. — Il s’est vu décerner une médaille d’or à l’Exposition universelle do 1S8 !) (Paris), oii il avait envoyé : la Paix armée et un Génie. En 1900, il a obtenu un grand Iirix avec sa statue eu pierre : la France de François J", destinée au pont Alexandre-IIL La môme année, romplaoait Faljîuièro :1 1’ .Académie des beaux-arts. En 1905, il a succédé à Rarrias comme professeur chef d’atelier de sculpture ;ï rErnlL- des lteau-arts.

COUTAN-MONTORGUEIL ïLaure), femme sculpteur, née Martin, à Uuu-sur-Auron (Cher) en 1855. Apres avoir lait des décors do porcelaine et des ti^’urines de terre cuite, elle exposa des sculptures au Salon do 1882. Elle a modelé de nombreux bustes et diverses li’,'ures : Surprise, Sirius (palais Mustapha, à Alger), la Source (au musée de Bourges), la /’or/»«e (mairie de Choisy-lo-Koi). Elle est aussi Fauteur des monuments de (iill. au Père-Lachaise, à’Héyésippe jiloreau, au cimetière Montparnasse, etc.

Couteaux (Aristide), homme politiiiuc français, né à Usson-du-Poitou eu 1835. Publicisto, collaborateur de nombreux journaux de province, sous le pseudonyme de .Iacquillon, rédacteur de la chronique agricole du «Temps i>, collaborateur du •« Matin », etc., il fut élu sénateur de la Vienne et réélu en 1900. Il a appuyé la politique des cabinets Waldeck-Rousseau et Combes, et il est devenu membre du Conseil supérieur de l’agriculture. Il a publié : Droit populaire et droit divin (1872) ; Chez les lêtes. Souvenirs et ré/îexions d’un vieux chasseur (1892).

COUTRIER [tri’é — do coutre) u. m. Charrue sans avant-train.

Couture (Léonce), ecclésiastique et érudit français, né à Cazaubon (Gers) en 1832, mort à Toulouse en 1902. Elevé au séminaire d’Aucli, il ne franchit jamais que le premier et le plus humble des ordres de la cléricature : il reçut la tonsure (1852) et la porta toute sa vie, sans aller plus loin dans la voie ecclésiastique. Professeur au collège de Lectoure (1853-1858), il alla ensui,te étudier à Paris (1858-1859), et, en 1863, entra comme professeur au petit séminaire d’Aucli, où il devait rester jusqu’en 1880. 11 fut nommé, durant ce temps, archiviste do la ville d’Auch, puis archiviste du département du Gers. Dès le début de 1879, devenu professeur à l’Iustitut catholique de Toulouse, il commença son C»urs de latigues et littératures romanes. Il ne devait pas cesser d’enseigner dans cet établissement jusqu’à sa mort. Membre de la Société nationale archéologique du Midi et de l’Académie des jeux floraux, il dirigeait la « Revue de Gascogne ». Léonce Couture no se spécialisa jamais : il cultiva à la fois les sciences philosophiques, historiques, philologiques ; il donna des leçons très appréciées, laissa beaucoup d’articles d’une science étendue et d’un sentiment littéraire délicat, mais n’écrivit pas beaucoup d’ouvrages. On peut cependant citer de lui un discours sur le (iiiof ijascou, prononcé devant l’Académie des jeux floraux de Toulouse.

Couturier (Philibert-Léou), peintre français, né à Chalon-sur-Saône en 1823, mort à Saint-Quentin en 1901. Elève do Picot, il abandonna la peinture historique pour se consacrer à la peinture des animaux et surtout aux Animaux de basse-cour, titre d’une de ses premières toiles (1853). Il peignit ensuite : Servante plumant du gibier (1855) ; un Coin de basse-cour (1857) ; Conseil tenu par les rats (1861) ; le liât qui s’est retiré du monde (1863) ; Volailles effarouchées par un faucon (18G4) ; Jeune fille et volaille ; la Mi’i'e Lomont ; un Coin de basse -cour {ISSO). Il lit aussi quelques portraits et écrivit dos études sur Corot et Millet, un roman philosophique : Manuscrit de iabbé y. , (1884), et quelques pièces de théâtre.

Couturier fLéon), peintre français, né à Mâcon en 1843. 11 étudia d’abord à l’Ecole des beaux-arts de Lyon, où professait alors Danguin ; il se rendit ensuite à Paris et fut élève do Cornu et de Cubanol. Il débuta au Salon, eu 1868, où il envoya une petite toile : Coin de mon atelier. Laguerre do 1870-1871 interrompit sos travaux, et Couturier ne reparut au Salon (|u’en 1874, avec une toile militaire : Fclaireura, faite ù. l’aide de souvenirs personnels, et que suivirent plusieurs épisodes et scènes do la vie militaire. Vers 1887, (’outurier, <pii avait eu l’occasion d’examiner de près (|uel(iues-uns iles gramis cuirassés et d’observer la vie du bord, évolua vers la représeuLation dos scènes maritimes. Son premier essai, le Dimanche ù bnrd, parut aiï Salon do 1887. A co tableau ont succédé : Elèves du lîorda (1889) ; le Cabestan (1890) ; un Homme à la »it’r(l895) ; t’Esradre française cscoriant les yaclda impériaux russes (1899). Au Salon do 1901, il avait portraituré lo Itevitsan, le cuirassé qui eut tant ù souffrir des Japonais tors du siège de Port- Arthur. En 1906, il a donné jSrume et la Première aitaf/ue de Port-Arthur (fév. i904J. La plupart do ces peintures, un peu sèches do facture, sont parées de claires tonalités et pittorosqucment mouvementées. Comme illustrateur il est l’auteur, avec ’■■’TCfi-s Washington, du Panorama de Tetuan, exposé ■ ladrid.

GOUTY Mean-Frédéric), potnlro français, né à Issouvuu on 182’.». niorlA Paris on 190i. Il avait débuté au Salon de lS6i «vue une Vue de Uuurron. Il exposa ensuite un Intérieur de cow ù Louvccicnnes, puis se consacra à la pointuro de uaturcs mortes, qui lui valut une solide ootoriétè. Couiy fui un coloriste jdein do viguour.

COUVERCHEL (Alfred), peintre français, né à Marseillcle-Petii L-u 1831. mort à Croissy (S.-et-O.) en 1867. Elève de Picot et d’Horace Vernet, il a peint des énisodes des guerres d’Afrique, dans un style qui rappelle celui do l’auteur do la Prise de la Smalah. Le musée d’Alger renferme une énorme toile de Couvercliel, représentant, à grande échelle, un épisode de la guerre de Kabylie. Sun tableau principal est la liataille de Magenta (1861 ;.

GOUVINIEN, ENNE [ni-in, è-ne) adj. Se dit d’un étage géologique appartenant au dévoriien moyen de la Helgique. (Il est coinjioso do schistes à calcéoles dans lesquels se trouve intercalé le calcaire do Couvin.)

— n. m. : /-c couvinien.

Couvreur (Auguste-Picrrc-Louis), homme i>olilique belge, né à Gaud en 1827, mort à Ixclles en 1891. Economiste et libre-échangiste, il fut un des fondateurs de l’Association pour la réforme douanière, de l’Association internaiionalo pour le progrès des sciences sociales, de la Ligue libérale, do la Ligue do l’enseignement, etc. Rédacteur attitré do 1’ « Indépendance belge », rédacteur en chef do r n Economiste belge n. correspondant belge du fl Times " , il fut élu député de larrondissoment de lîruxelles à la Chambre des représentants et constamment réélu jusqu’en 1884. Membre de l’extrême gauche, il fut élevé à la vice-présidence de l’Assemblée. Couvreur fit encore partie de la conférence de Bruxelles (1876), de la Société de géographie de Bruxelles, qui le nomma président en 1891, de la Société d’études coloniales, dont il fut président en 1894, etc. Citons, parmi ses travaux : Congrès international des réformes doitanières (1857) ; Annales de l’Association internationale pour le progrès des sciences sociales (IS63) ; Congrès international d’hi/giène et d’économie sociale (1877). — Sa femme, née Jessie Huybers, femme de lettres anglaise, née à Londres en 1818, morte à Bruxelles en 1897, écrivit de bonne heure, en Australie, des contes et des nouvelles sous le pseudonyme de Tasma. Elle fut ensuite, à Bruxelles, la correspomlanie du Times ». Ses principaux ouvrages sont : Uncle Piper of Pipershill (1887J. roman qui parut d’abord dans un journal australien ; In earliest Yottlh (1888J ; the Penance of Portia James (1891) ; Knight of the White Feather (1893) ; Not Counting the Cost (1895).

CotATREUR (André), littérateur français, né à Seclin (Nord) en 18*>5. Après avoir fait ses études de médecine et publié un volume de vers, il fit paraître en 1S99 son premier roman, le Mal ni^cessaire, qui devait être le premier d’une série intitulée : les Dangers sociaux, et qui comprit encore : les Maiicenilles, procès de la débauche contemporaine (1900), et la Source fatale, procès de l’alcoolisme (1901 >. Dans toutes ces œuvres, le médecin demeure le collaborateur de l’écrivain, et la psychologie des personnages est toujours commandée par leurs tares physiologiques. La Famille est le titre de la seconde trilogie de romans d’André Couvreur ; elle comprend : la Force du sang (1902) ; la Graine (ly03J, et le Fruit (1906). On doit encore à cet auteur un curieux ouvrage : Caresco Suchomme ou le Vogage en Eucrasie (1904), conte étrange et fantastique, où le rêve coudoie la réalité.

COUVRURE U. f. En T. de relieur, Opération consistant à recouvrir les plats et le dos d’un livre de peau, de toile, de papier, etc.

COUYBA (Charles-Maurice), homme politique français, né à Dampierre-sur-Salon en 1866- Professeur agrégé de l’Université, il fut élu conseiller général de la Haute-Saône en 1895 et député radical de l’arrondissement de Gray en 1897. Il fut réélu aux élections générales de 1898, 1902 et 1906. Secrétaire de la Chambre en 1902 et 1903, rapporteur du budget des Beaux-Arts, il appuya la politique des cabinets Waldeck-Rousseau et Combes. Sous le pseudonyme de Maurice Boukat, il a publié des poésies et des chansons dont l’une, les Stances à Manon, est célèbre. Citons : Chuusojis d’amour (1S93) ; Nouvelles chansons : rêves, joies, regrets (1895) ; Chansons rouges flS97) ; l’Art et la Démocratie (1902) ; Classiques et modernes, la Méforme de l’enseignement secondaire (1901).

COWDENBEATH, ville d’Ecosse (comté de Fife) ; 4.300 h. Iloudlf.

COWPÉRITE (kou) n. f. Inflammation des glandes de Cowper ou bulbo-urétrales, à la suite d’une blennorragie.

COYE, comm. du départ, do l’Oise, arrond. et à 23 kilora. de Seulis, sur la Thôve, sous-affl. de la Seine par l’Oise ; 1.199 hab. Petite industrie et commerce actifs.

CRACK {krak’ — mot angl.) n. m. Turf. Se dit d’un cheval favori.

Craddock (Charles-Egbert), pseudonyme de miss Mary Noailles Murfriîiî, femme de lettres américaine, née à Murfreesboro (Tennessee) vers 1851. Elle coninu-uça en 1878 à publier sous ce pseudonyme des nouvelles et des romans dans les magazines américains, et elle avait acquis une véritable notoriété lorsqu’elle laissa révéler son vrai nom après la publication de ses deux jiremiers volumes : In the Tennessee mountains ei W/tere the Dattleioas Fought (1881). Depuis, elle a fait i>araîtro un grand nombre de récits émouvants auxquels elle aime  donner pour cadre les paysages granaloses et pittoresmies au milieu desquels elle fut élevée. Citons : Down the liavinc : tlie Prophel of the gi-eat Smoki/ mountains (1885) ; In the Clonds (1896) ; the’Slory of Kecuduu liluffs {^^1) the Despot of Broomsedtie Covc (1888) ; the Phantoms of the Foothridge ; the Mijst’ery of whitch-face vwxtiitain (1895) ; the Juguler (1897) ; the liushwackcrs (1899) ; the Champion (1902) ; a Spectre of Power (1903).

Graigie (Poarl Mary Toresa Richards, Mrs.), plus connue sous son pseudonyme do John Oliver lioBUUS, femme do lettres américaine, néo ù Boston en 1867. Elle a donné des articles ou des nouvelles à quantité do journaux et do revues, et elle a collaboré ù 1’ « Eucyclopïedia Britannica ■ . Après son livre de début. Some Emotions and a moral, qui fit sensation (1891), elle publia : the Sinner’s Comedy {IS92) ; a Stiidy in 7’emptations (1893) ; " Ifuudle of Life ’1894) : the Gods, somv Mortals, and lord Wickenham (1895) ; the Herb-Moon (189i ;i ; Schoul for Saints (1897) ; Jtobrrt Orange (1900) ; the Serinus Woving (1901) ; Love and the Soul-IIunters Taies aliout Tempéraments (190î) : /nipcrial India (1U03) ; the Xmeyard {V^0) the Flûte of Pan n905i ; etc. Comme auteur dramatiquo. Mrs. Craigie, toujours sous le pseudonyme do J. 0. IIobuks, débuta en 1894 par un proverbe eu un acio : Journeya end in Levers

Crampel.

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meeting. Elle a fait jouer depuis avec succès, au théâtre de Saint-James, the Ambassador{%^9>) Jtepentance, drame en un acte (1899) ; the W’tsdom of the W’ise (1902) ; et en collaboration, sur d’autres théâtres, tlie liishop’s More ( I9n2j et the Flûte of Pan (1004), qui précéda lo roman de même titre.

GRAIGTONITE [krèyh) n. f. Substance minérale, résultant du mélange de dilférents oxydes de fer, alumine, niangauèse, (--to.

Crainquebille , pièce en trois tableaux, d’Anatole ErancL- iRenaissance. août 1903), tirée d’une nouvelle du même auteur. l’Affaire Crainquebille. — Crainquebille est un vieux marchand des quatre-saisons, bravo homme, honnête et borné. Il reçoit de l’agent 64 l’ordre de « circuler » ; mais, comme il attend quatorze sous qu’une clients est allée chercher, il ne peut obéir immédiatement. L’agent verbalise et croit entendre le cri de : « Mort aux vaches ! " Poursuivi en police correctionnelle, pour ce cri qu’il n’a pas proféré, maladroitement défendu, Crainquebille est condamné à quinze jours >lo prison, malgré lo témoignage favorable de l’éminenl docteur Mathieu, qui a vu la scène et qui prévint mémo l’ag’ent 64 de son erreur. Quand il sort de prison, Crainquebille n’est jilus le mémo homme. Tout le monde lui tourne lo dos, et lo pauvre vieux, désormais sans courage, irait se jeter à la Seine, si la Souris, un petit gavroche souffreteux qui a lui-même bien du mal à gagner sa vie, ne le sauvait en lui rendant un peu d’espérance.

Ce petit drame de la rue, d’une ironie cruelle et d’une amère philosophie, est une œuvre forte, émouvante, où l’auteur met en scène ces humbles qui supportent les injustices, les misères de notre état social.

Crampel (Paul), explorateur français, né à Nancy en 1804, assassiné à El-Ivouti (Afrique centralej en 1891. Chargé en 1886, parle ministère de l’instruction publique, d’une mission dans l’Afrique centrale, il accompagna d’abord Savorgnan de Brazza en qualité de secrétaire, puis, en 1888-1889, explora seul

le nord du Congo français, déli-

niitaht la frontière de notre co-

lonie au sud du Cameroun alle-

mand et reconnaissant les

sources et une partie du cours

du haut Ivindo. Aussitôt guéri

d’une blessure et remis de ses fa-

tigues, Crampel, soutenu par des

concours bénévoles, repart pour

l’Afrique équatoriale (1890j,dans

10 but de réunir sur les rives du

Tchad les possessions françaises

du Soudan, de TAlgérie et du

Congo ; de Bangui, il pénètre,

non sans difficultés, dans le bas-

sin du Chari, et succombe à El-

Kouti, dans un guet-apens or-

ganisé par le chef musulman

Senoussi, avec l’assentiment de

Rabah. La mort de Crampel, qui

avait suivi la constitution défini-

tive du Comité de l’Afrique française, a été vengée par ses successeurs immédiats, et son plan a été réalisé en 1900 par la jonction des trois missions Gentil. Foureau-Lamy et Joalland-Meynier venues du Congo, de l’Algérie et du Soudan central. On doit à Crampel un récit, de sa première exploration, dans le Bulletin du comité ; les documents relatifs à son second voyage ont été utilisés par llarry Alis dans ses ouvrages intitulés : A la conquête du Tchad (1891) et Xos Africains (1894).

CRAN n. m. Géol. Cran de retour, Sorte de faille qui recoupe le bassin houiller franco-belge ci sépare la partie dite Combles nord de celle dite Combles sud.

Crâne (Stephen), journaliste et romancier américain, né à Newark (New-Jersey) en 1870, mort en Angleterre en 1900. 11 fut correspondant militaire du " New-York Journal » et de la « Westminster Gazette » pendant la guerre gréco-turque (1897), et du premier de ces journaux seulement pendant la guerre hispano-américaine. U a publié avec succès plusieurs romans et nouvelles ■ : Magi/ie, ou une Fille des rues (1891) ; the lied Badge of Coumi^e (1895), qui e.st un chef-d’œuvre ; Georges Mother (1896) : the Little Régiment the Open Boats et autres récits ; the Third Violet (1897) ; Piclures of War ; the Eternal Patience (1898) ; Wounds in the Hain ; W’hilomville Stories (1900). Citons aussi un volume de vers : the Black liiders and other Lines (1894).

CRANIOCLASIE,(=î — du gr. kranion, crâne, et klasts. action de briser^ n. f. Extraction de la télo du fœtus par broiement avec le cranioclaste.

CRANIOMALACIE (si — du gr. kranion, crâne, et mainkos, mou) n. f. Déformation des os du crâne produisant, principalement au niveau des pariétaux ot de l’occipital, une dépression molle. (Elle est due à un amincissemeni des os en un point et s’observe chez certains rachiliques.

[V. RACHIÏISMI-’, et OSTKOMALACIEJ.)

CRAPOUDIN GRIS n. m. Nom vulgaire d’un champignon vénéneux, ïtimauite panthère, facile à confondre avec une espèce coniesiible, Vama7tite rougissante.

CRAQUELLEMENT ou CRAQUÈLEMENT {kè-le-maii) n. m. Etui de ce <|ui est cra<|uelé.

  • Crauk iGustave-Adolphe-Désiré), sculpteur français.

néâVaienciennosen 1827.— 11 est mort à Moudon en 1905.

11 avait cessé do prendre part aux ^expositions depuis 1S7«. 1,’éminent statuaire, qui a travaillé jusqu’à ^ dernière heure, a laissé dans son atelier trois œuvres de haut mérite ; un Centaure, de proportions colossales, les Trois grâces et une Vierge assi.’ie. Valencionnes, sa ville natale, possède la plupart des modèles de ses œuvres.

  • CRAWrORD (Francis Marion), écrivain américain, né

à Bagui di Lucca (Toscane) eu 1854. - Depuis Katharinc Lauderdale Cl Insaisissaltle amour, qui parurent co 1894. la fécondité do col écrivain ne s’est pas ralentie. Demeurant presque toujours dans sa « villa Crawford • A SaulAgnello di Sorrento, près do Naples, c’est d ordinaire le paysage, les mœurs ot l’histoire italiennes oui forment le cadre ot le fond do sos récits, comme Casa /Vj-ncrro (1895, ; Corleoni- (1897) ; Ave Borna immortalis (1898) ; Marictta a Maid of iVnictf (1901) : Cecilia, a Story of modem linine {i) ; the heart of Home (1903) ; Vcnetian Gleanings (1903) ; etc.