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LAlï — LOCKYER

envoyé comme député à la Lv^i^lûtive. où il fil montre tl’opmiODs tri’8 avancées. Il provoqua des mo^iures de rigueur contre les énugrés, ii( luetire en accusation les ofliciors du réginioni de (.’anibresis, suupvouucs de modéraniismo. el se si^^Miala par de violentes at(ac|ues contre la cour. Réélu à la Convoutiuu. il en devint le président lo ■1 octobre, fut ctiargô de plusieurs missions, avec Danton, en Belgique, où il lut accusé de s’être rapidement enrichi. Ko mars nos, il aida à rétablissement du tribunal révolutionnaire, puis devint membre du comité do Salut public, il fut un des adversaires les plus violents des girondins, qui d’ailleurs avaient sévèrement critiqué ù la Convention sa conduite eu Belgique. Très lié avec banton, il fut arrêté, jugé et eiécuté eu mémo tomj)S que lui.

  • LAIT n. m. — E.scYci.. Fixafje du luit. Pendant longtemps,

lo lail stérilisé a eu linconvénient de se présenter sous la forme d’un liquide nettement séparé en deux tranches, la crème moniani à la surface et formant une masse agj’loméréc dans le goulot de la bouleillo. A l’aide de la macnino dite ù. fixer le tit/uide, on esc parvenu à obtenir une liomo£>tiiéité parfaite pour le lait stérilisé. I,e lait fixé ainsi est beaucoup plus stable que le lait ordinaire, car en aucun cas la crème ne peut se séparer, mémo à l’aide d’une écrémeuso centrifuge. Lo principe do la machine à. fixer consiste à soumettre le lait à une énorme pression, obtenue par des compresseurs hydrauliques, et qui dépassent souvent 200 atmosplières par centimètre carré.

^Lalauze (.dolphc), graveur et peintre français, né à Kive-de-Gier on 1S38. — II est mort à Milly en iyû6.

Landry iFrédôric ou Fritz), sculpteur et médailleur suisse, né au Locle eu lâ42. Il étudia le dessin à l’Ecole des beaux-arts do Genève sous le peintre liarthélemii’ Mcnn, et termina son éducation à Paris, soit à l’Ecole des beaux-arts, soit dans l’atelier de son compatriote Antoine Bovy. Son œuvre comprend des bustes, des plaquettes et des monnaies. Les principaux musées do Suisse Sossèdent ses portraits, en marbre ou bronze. Les méaillons et platiuottes forment une série remarquable, où so sentent, à travers une influence française, une réelle originalité et une finesse verveuse, issue du terroir. Sic fugit tempus, Détresse, le Forgeron, le Mineur, l’Aiguilleur, les Martyrs du travail, etc., sont de belles compositions. Le portrait-médaille de Fritz Berthoud, d’Agassiz, la plaquette de Louis Favre, la médaille du Tir fédéral de fSPS, sont d’un art et d’un goût excellents. Landry a témoigné des mêmes qualités, relevées de quelque pointe de modernisme, dans 1 exécution de la pièce de 20 francs en or, que lui commanda ta Confédération suisse. Son Belvetia est figurée par une robuste jeune lille, coiffée d’une simple natte de cheveux. Son regard se dirige vers lo glacier do la Jungfrau profilé à gauche, et son cou est paré d’un collier dedelweiss. Landry devint, en 1871, professeur do dessin au gymnase de îsèuchâtel.

LapiGQUE (Louis-Edouard), physiologiste et anthropologiste français, né à Epinal (Vosges) en 1866. 11 fit ses études à Paris et fut reçu successivement docteur en médecine (1895) et docteur es sciences naturelles (1897) ; mais il avait déjà donné de nombreux travaux qui l’avaient fait nommer membre de la Société de biologie. Lapicque a été préparateur, puis chef de laboratoire à IHôtel-Dieu, professeur suppléant à l’Ecole d’anthropologie, maître de conférences à la faculté des sciences (1898). U a été chargé de diverses missions scientifiques par le ministre de I instruction publioue (1892-1894J en Abyssinie, aux îles Andaman. en Malaisie ; (1903) aux Indes. On lui doit de nombreuses notes à la Société de biologie, à l’Académie des sciences, etc. Citons, parmi ses travaux : A la recherche des Xégrilos [tour da monde, 1895-1896) ; Sur le dosage du fer dans les recherches physiologiques (1895) ; les Mut’ttion% du fer chez les vertébrés (1897), etc. Lapicque a été môle à l’affaire Dreyfus : il fut poursuivi en 1899 avec Duclaux et Gnmaux comme secrétaire de la Ligue des droits de l’homme. Plus récemment, il fut, pendant quelques mois, suspendu de ses fonctions à la Sorbonne (1906) pour avoir pris la défense de Gustave Hervé.

LaRHONT, une dos dernières arêtes françaises du Jura, à l’E. de Pontarlier, entre le bourg de la Cluse et la frontière suisse, au delà de laquelle elle se prolonge dans le canton de Neuchâtel. Culmen, 1.352 mètres d’altitude à la montagne du Gros- Taureau, où se remarc ]uent do très belles assises coralliennes. Lo Larmont joue un rôle important dans la défense de cette partie de la frontière. Il commande en effet les voies ferrées qui relient Pontarlier à Lausanne et à Neuch&tel, ainsi que la roule de Pontarlier à Lausanne par Valiorbc. Aussi a-t-il été garni d’importants ouvrages fortifiés : notamment le fort ilu Larmont inférieur et le fort du Larmont supérieur au sommet même de l’arête.

Lartiguc (Marie Hippolyie de), général français, né à Montesquieu- Volvcstre (llâute-Garonne) en 1815, mort à Toulouse en 1893. Elève de l’Ecole militaire de Saint-Cyr en 1833, il en sortit dans l’arme do l’infanterie, el fut presque immédiatement envoyé en Algérie, où il fit une rapide ot brillante carrière. Il était en isr.i lieutenantcolonel lorsqu’il fut eiivoyê en Crimée. Sa brillante conduite à l’attaque du Mamèlun-Vert lui valut d’être promu colonel après hnit mois de grade. Général do brigade au lendemain de la guerre d Italie, divisionnaire on 1870, il fut appelé, au moment do la déclaration do guerre, au commandement de la *• division du 1" corps d’armée (Mac-Mahon). C’est lui qui. à la journée de UeichsholTen, dut protéger, avec le concours de la division légendaire dos cuirassiers du général Bonncmains, la retraite do l’armée. Deux fois blessé à Sedan, et, après la capitulation, envoyé prisonnier en Allemagne, il fut, en 1871, nommé commandant do la division d’Angoulémo, où il concourut énergiqiiemcnt au rétablissement de l’ordre. Commandant du I2’ corps d’armée en 1873, il passa au cadre de réserve en 18so. Sept ans plus lard, au moment do l’essai de mobilisaiion du 17» corps, lo commandement do la rt^gion militaire do Toulouse lui fut un moment confié.

ItAUBADlÈRE (Françoii-Bortrand de Pont d’Al-bf-VOTK. comte t*v. géni^ral fronçais, né et mort à Laubadièro (1759-1837). U rU sa première campagne, en 1780, en Amérique, comme aido do camp du maréchal de Kochambeau. et reçut A son retour le grade d’aide-major des logis des armées. Envoyé en Irlande en 1793, il v fut fait prisonnier jusquoû 1800, date à laquelle il rovintprcndre du service

à l’arméo d’Italie, puis à l’armée d’Allemagne. Il fit les principales campagnes du premier empire, fut blessé ù. Deppeii à la tête de la cavalerie légère d’avant-garde, et nommé sur le champ de bataille général de brigade par l’Empereur. En 1808, il fut envoyé en Espagne. Il commandait à Madrid lors do l’installation do Joseph Bonaparte. En isio, il fut nommé gouverneur de la province de Léon, ot battit à Asiorga une petite armée espagnole. L’année suivante, il gouvernait /amora. Enfin, en 1812, il était envoyé on Wcstphalie, puis nopimé au commandement de "Hambourg. Au mois d’octobre de la même aunéo, il enleva BrÔmc aux Russes. Enfermé dans Wesol après l’ôvacualiou de l’Allemagne par les armées françaises, il no livra cette place aux Alliés qu’après la signature du traité de Paris. Pendant les Cent-jours, il accepta de .Napoléon le commandement de la U* division ; aussi la Hestauraiion le laissa-t-elle sans emploi. 11 avait été élu, en 1815, député de Maine-et-Loire. .Sou nom figure sur l’arc do triomphe de l’Etoiloi

XjAUBEUF (Alfred-Maxime), ingénieur du génie maritime français, né en 1861. Elève de l’Ecole polytechnique en 1883, il en sortit dans le corps des constructions navales, fut nommé sous-ingénieur en 1887 et attaché au port do Brest. Ingénieur en 18U1, il s’occupa surtout, à partir de 1899, de recherches relatives à la navigation sous-marine, et c’est à lui que l’on doit les plans et la consiruciion du type de bâtiments mis en service depuis 1904 dans la (lotte française, ot connus sous le nom do sitbtnersihies.{’. ce mol.) En 1906, Laubeuf quitta le service de l’Etat pour entreprendre, à litre privé, la construction de sous-marins.

Launay (Louis dk), ingénieur et voyageur français, né en 1850. Elève de l’Ecole polytechnifjué, puis de l’Ecole des mines, il en sortit ingénieur des mines, el fit dans ce corps une rapide et brillante carrière. Il était ingénieur à Dijon, lorsqu’il fut nommé (1889) professeur de géologie appliquée à l’Ecole supérieure des mines. Depuis lors, il a effectué un certain nombre de voyages scientifiques eu Orient, en Amérn|ue, et notamment dans l’Afrique du Sud, eu 1895, où il est allé étudier sur place les gisements aurifères du Traosvaal et les conditions industrielles de leur exploitation. Nous citerons, parmi ses principaux ouvrages : une remarquable étude sur Vîle de Metelm (Lesbos ) ; Chez les Grecs de Turquie (1897) ; les Mines d’or rfu Transvanl (l»96} ; Hecherche, captage et aménagement des sources thermo-minérales (1899) ; Géologie pratique et Petit Dictionnaire des termes géologiques les plus usuels (1902). I.. de Launay dirige la revue scientifique la Aature.

  • ^Laurent- DESROUSSEAUX Henri- Alphonse-Louis),

peintre français né à Joinville-le-Ponl en 1858. — Il est mort à Valaioudois en lyu6.

XjEBARQ (l’abbé Joseph), ecclésiastique et littérateur français, né à Hautot-Saint-Sulpice (Seine-Inférieure) en 1844, mort à Blasseville (Bon-Secours) en 1897. Elève du petit séminaire de Rouen, au Mont-aux-Malades, il y professa de 1868 à 1885. Dans l’intervalle, il se rendu à Paris, à l’Ecole des carmes, depuis l’Institut catholique, et passa la licence es lettres en 1873. Il retourna à l’Institut catholique une quinzaine d’années après pour achever la préparation de sa thèse de doctorat es lettres ; il fut reçu docteur devant la Faculté de Paris, en 1889. Il devint chanoine honoraire de Rouen en 1892, et fut nommé chapelain dans la même ville de la maison des Saints- Anges et directeur diocésain de 1’ «Œuvre des tabernacles 1’. Entraîné, dans son zèle sans limite, à chercher et à déchiffrer des manuscrits, il fut à la fin de 1895 frappé dune cécité presque complète, et mourut deux ans après. On a de lui les ouvrages : de Alcj-andru Gemmeticensi, avec un catalogue des manuscrits de Jumièges (thèse latine) [1888] ; Histoire critique de la prédication de liossuet (thèse française) [18S8 :; Œuvres oratoires de Bossuet (1890-1896), 6 vol. ; Table analytique, posthume, entièrement rédigée et partiellement transcrite jiar l’auteur (1897) ; Corneille à Rouen, souvenir du second centenaire, poésie {18991 II a laissé en mourant des rctouclies sur les Œuvres oratoires, préparées en vue d’une seconde édition. Le nom de l’abbé Lebarq restera attaché à leilition des Sfrmons de Bossuet, faite d’apr-s les manuscrits avec un soin minutieux et une critique ingénieuse. Vers le milieu du xix" siècle, un élève de l’Ecole des carmes, l’abbé Vaillant, avait sonné la charge contre l’édition de Déforis, el montré la nécessité de faire une édition des Sermons d’après les originaux. La mort l’empêcha d’entreprendre lui-même ce travail. Quarante ans après, comprenant l’insuffisance des éditions données dans l’intervalle, l’abbé Lebarq se donna tout entier à cotte œuvre. Son édition des Sei^mons peut être considérée comme l’édition définitive.

Lebeuf (labbé Jean), historien et érudit français, né el mort à Auxerre (1687-i76i>). Il fut chanoine et souschantre do la cathédrale d’Auxerrc, et composa un très grand nombre d’écrits qui lui valurent d’être nommé, en 1710, membre do l’Académie des inscriptions. Nous citerons de lui : De l’état des sciences dans l’étendue de la monarchie française sous Charlemagne (1737) ; Dissertation sur l’état des anciens habitants du Soissonnais avant la conquête des Gaules par les Francs (1735) ; Dissertation sur plusieurs circonstances du règne de Clovis (1738’ !; Recueil de divers écrits pour servir d’éclaircissement « l’histoire de France (1738) ; Dissertations sur l’histoire civile et ecclésiastique de Pnrtx (17 :19-174.1 ; Mémoire contenanllhistoire eccléstastiouc et civile d’Au-rerre (17541 ; Histoire de la ville et du diocèse de Paris (1754). en 15 vol. in-i2. ouvrage do premier mérite, auxquels doivent se reporter tous les historiens do Paris et de ses environs, et dont une nouvelle édition a été publiée en 1883, par Adrien Augier, suivie, en 1890, do Rectifications et a<tditions, par K. Bournon ; Essai histori’jue, critique, philosophique sur les lanternes (1755) ; Conjectures sur la reine Pédauguc, etc. Lebeuf avait ou part à la nouvelle édition du Glossaire do Du Cange, à la nouvelle édition du Dictionnaire géographique do La Martinièro (1740^. La Correspondance de iabbé Lebeuf a été publiée en 1885 par Ernest Petit.

Leblond (Marins et Ary), littérateurs français, nés le premier à Saint-Denis (Réunion) en 1877, et lo sororid à Saint Pierre (Réunion) en 1880. Après avoir collahoré ù diverses revues et fondé la Grande Fronce, ils publièrent en 1902 leur premier livre Vies parallèles, où ils décrivaient Paris vu par des exotiques. Leurs autres

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ouvrages sont : le /Césére, le Secret des robes (1903) ; ta .Sarabande, la Société sous la troiii^me RéputAigue (1904) ; les Sort ilt’ges [IdOh) : leconte de Lule {l9iKi). Les auteurs s’y sont montrés surtout préoccupés des quostioas coloniales et sociales.

i’+LE Camus (Emilo-Paul), évéouc et écrivain français, né à l’ar ;i/ :i i Au<le) en 1839. — Il est mort à Malvirade, jirès de Castelnaudary, en 1906.

LeCLÈRE (Adhémar), orientaliste et administrateur, né à Alençoii lOrnej en 1853. D’abord ouvrier typographe, il ne tarda pas à prendre une place émineute dans le parti socialiste et à en soutenir ardemment les doctrines dans la presse. 11 fut un des fondateurs du journal le Prolétaire (1878) ; il fonda le journal eorporaiif le Typographe (1S82), et collabora à la « Revanche », de Félix Pyat (1882-1883) et à la « Justice . (1x83-18^6). 11 fut un des premiers collaborateurs de la « (îrande Encyclopédie ». Nommé résident de France au Cambodge (1886), Adhémar Leclère s’est adonné à l’étude dos langues el des institutions de l’Orient, et a donné, soit dans des publications spéciales, soit on volumes, des travaux dune haute valeur, parmi lesquels nous citerons : Recherches sur la législation cambodgienne, droit privé (1890) ; Recherches sur le droit public cambodgien (1891)^ que couronna l’Académie des sciences morales et politiques, ainsi que les Recherches sur la législation criminelle (1894). De ces études sortirent plus tard les Codes cambodgiens publiés en 2 volumes sous les auspices de Dounier et de Ducos (1898) ; Cambodge, contes et légendes {lè’ji) : le Bouddhisme au Cambodge (1898) ; Contes laotiens et contes cambodgiens (1902) ; les Livres saci’és du Cambodge ; â quoi il faut ajouter plusieurs études sur les questions sociales qui s’agiteot en France, et un roman, 7a Musique de Francisque, publié chez A. Lemerre (1903).

  • IjEFRANC (Aôef-Jules-Maurice), historien et érudit

Irançais, né à Elincourl-Sainte-Marguerite (Oisej en 1863.

— Il a été nommé professeur de langue et de littérature françaises modernes au Collège de Franco (1904), en remplacement d’Emile Deschanel. Il a fondé la Société des éludes 7’abelaisiennes, cousacrcQ k l’étude de Rabelais et de son temps et publié toute une série d’études sur l’auteur de Pantagruel, parmi lesquelles le volume intitulé : les IV’ïvigations de Pantagruel (1905J. Il a publié eo 1906 la Défense de Pascal.

  • IjEVERTIN (Oskar Ivar), écrivain suédois, né à Gryt

(Œstergœtland) en 1862. — Il est mort â Stockholm en

1906.

    • IjEYDT (Jean-Guillaume, homme d’Etat néerlandais,

né à Magelang(Javai en 1859. — En novembre 1906, le D’ Leydt a publié la Première annexion du Transvaal, dont les versions hollandaise el anglaise ont paru en même temps. C’est le récit, écrit avec un évident souci d’impartialité, des rapports entre Boerset Anglais depuis la fondation de la colonie du Cap. L’auteur y montre, comme il est naturel, la persistance du génie boer et une foi profonde dans la destinée politique de la race.

    • IjIEBERT (Edouard de), général et homme politique

allemand, né à Reudsbourg (Slesvig-Holstein) en 1850. — Il est mort par suicide à Starnberg (Bavière) eu 1906.

LIFT (mot angl.) n. m. Ascenseur.

IiINDLEY (William), ingénieur anglais, né et mort à Londres (1808-1900). Il fut élevé de Francis Giles et s’occupa, d’abord en Angleterre, de travitux hydrauliquesconstruisit des chemins de fer, exécuta des travaux d’art (ponts, tunnels), puis, en 1831, fut appelé comme ingénieur en chef à diriger 1 exécution des lignes de chemins de fer de Hambourg-Lubcck et Hambourg-Bergedorf. C’est pour cette dernière ligne qu’il construisit le premier wagon à six roues, prototype de ceux qui furent employés plus tard sur toutes les grandes lignes du continent. Vn incendie ayant détruit (1>;42) une partie de Hambourg, Lindley fut chargé de l’élaboration des plans pour la reconstruction des quartiers disparus. En 1843, il exécuta dans la ville un réseau (c’était le premier) de canalisation générale suivant le système universellement adopté aujourd’hui du tout à l’é^out. C’est également lui qui dota Hambourg de sa canalisation d’eau de consommation et du premier poste de secours contre l’incendie. branché sur cette canalisation. r>'autres villes (Londres, Francfort, Budapest, Dusseldorf, Varsovie, Bâle, Saint-Pétersbourg, etc.) recoururent à ses services pour l’installation ou la réorganisation de leurs systèmes d’approvisionnement en eau ou en gaz ou de leur système d’égouts.

LINER [la-i-nèr — mot anglais, de Une, ligne) d. m. Bateau qui fait le service sur une ligne de navigation à

vapeur.

XjIONNET (Jcau littérateur et critique français, oé à Paris en IS72. Il débuta an « Sillon ■ en 1894, puis collabora au n Monde » el à la « Quinzaine ». A pariir de moo, il fit la critique lillérairo dans cette dernière revue, et s’y distingua par un penchant marqué à dégager et à discuter le côté moral des livres qu il étudie. Il a voyagé en Palestine (1893), dans l’isthme de Panama (1899), où, versé daus la botanique, il a découvert une espèce de champignon non décrite jusque-là : te ganoderma Lionnctii ; au Canada (I9u6). Il collabore à la « Revue hebdomadaire B , au " Correspondant » et à la « France de demain o . II a publié en librairie un roman davenlurcs : les Dieux d’or (1902) ; une étude biographique, couronnée par l’Académie française : un Evéguc social : Ketteler (1903). et deux séries do ses essais do i.-itiqiie sous le titre : l’Evolution des idées chez quelques-uns de nos contemporains (1903-1905).

LoCKYER (sir Joseph Norman), astronome anglais, né à Hugby (comté de Warwick) en 1836. H fil ses éludes en Angleterre d’abord, mais les commua dans différentes universités du continent. En 1857, il entrait au AVar Office et publiait, on 1865. sur la prière de lord Groy. des Règlements militaires. En I8r.9, il était admis parmi les membres de la Royal Society, devenait, en 1870, secrétaire de la Royal Commission on scientific instruction and thc advancement of Sciences, passait en 1875 au département science et art, et était enfin, on 1879, nommé directeur de l’observatoire de physique solaire au South KensingtoD. Il est l’auteur d"’nne méthode pour l’observation des protubéraoces que l’on n’avait pu examiner jusque-là