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Page:Nouveau Larousse illustré, 1898, supplément.djvu/655

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([uo dans les éclipses solaires. Avec Frankland, il a publié plusieurs études importantes sur la physique ot l’astronomie. Do 1870 à 190r., Lockyer a dirigé ou fait partie do nombreuses expéditions aslronomiques. Depuis 1873, il est membre correspondant do l’Académio dos sciences (section d’astronomie). Parmi ses principaux ouvrages, il faut citer : Leçons élémentaires d’astronomie (1868) ; Questions d’astronomie (1870) ; le Spectroscope et ses applicatiûjis {IS13} : Etudes d’analyse spectrale {i»u) ; les Mouvements de la terre (1887) ; C/iimie du soleil (1887) ; /Jypotlièses sur les météores (1890) ; la Place du soleil dans la nature (IS’J ?) ; Evolution inorganique (1900) ; etc.

LiOË (Ilenri-Frédéric-Charles-Walter Degmnuari.t deK officiur ^’énéral et é’-rivain prussit-n, né au chàLoa» de Allner sur ia-Siag (Prusse ItliénancJ on 18*^8. Il entra de très bonne heure dans l’armée prussienne, ot, à peine âgé do vingt-quatro ans, l’ut détaché auprès do l’ambassadeur do Prusse à Paris, son oncle, le comte do Hatzfeldt (1852-1853). De retour en Allemagne, il suivit le cours de l’Académio do ^nierre, et en 1863 alla reprendre à Paris ses fonctions d attaché militaire, au cours desquelles il eut l’occasion de suivre, en 1864, la répression de l’insurrection algérienne, et surtout d’amasser une ample provision de remarques et do renseignements précieux sur l’infériorité de l’armée française du second Kmpiro, au point do vue de l’armement et de la mobilisation. En l«6fi, il était nommé aide de camp du roi Guillaume, puis colonel. 11 lit dans ce grade la campagne de 1870-1871, comme chef d’un régiment do cavalerie. (îénéral de division en 1873, général lieutenant en 1879, commandant du 8" corps d’armée en 1885, il ([uitta l’armée avec le titre de feldmaréchal en 1895. On a publié, en janvier I90ii, les Souvenirs militaires du maréchal de hoé, dont la partie la plus intéressante a rapport à sa mission en France à la veiHe delà guerre franco-alieniande, et au récit mémo des événemenrs do la guerre.

    • IjOPEZ Dominguez, homme d’Etat espagnol, né à

Marboila (Malaga) en 1829. — Au mois de novembre I90C, le maréchal Lopez Dominguez a dii so démettre do ses fonctions de président du conseil, à la suite des divisions qu’avait occasionnées dans le parti libéral espagnol sa politique anticléricale, et particulièrement de Topposiiion personnelle de Morct.

liORENZ (Richard), chimiste, né à Vienne f Autriche) en 1863. Après avoir étudié les sciences naturelles et la chimie à l université do sa ville natale, puis à celle d’Iéna, où il prit le titre do docteur ^1888), Lorenz devint la même année assistant à l’Institut de Kostock et ensuite privatdocentà l’université de Gcettinguo (18U2). Depuis 1896, il professe rélectrochimie et la cliimio physique au Polytechnicum do Zurich. 8es études concernent presque toutes la chimie minérale et l’électrochimie. II a puijlié, en 1901, un Guide pratique d’électrochimic, devenu classique dans les laboratoires. Il y met en évidence les avantages réels des mesures purement physico-chimiques, il y indique do nombreux dispositifs expérimentaux simides, nouveaux, et il y donne do multiples tableaux de constantes numériques, très utiles aux travailleurs. Lorenz dirige la Zeitschrift fiir anorganiscke Chemîe.

LUGER (Prend un e après le j devant A et o : Il lugea. Nous lugcons) v. n. Se livrer au sport de la luge (v. au t. Vj.

LUR-SALUCES (Eugéne-Henri-Mario de), homme politique français, né à Sauternes en 1852, tils du marquis Romain Bertrand, officier supérieur de cavalerie et représentant de la Gironde à l’Assemblée nationale en 1871. Dès les débuts de la guerre franco-allemande, il s’engageait et prenait part aux combats de Coulmiers, de Palay, de Beaugency, du Mans. Après la guerre, il demeura dans l’armée, servit au 2* cuirassiers et, promu capitaine en 1892, démissionna en 1894 ot se retira dans ses terres de la Gironde. Il se mêla ardemment aux luttes électorales, devint le représentant du comte de Paris, puis du duc d’Orléans dans la région du Sud-Ouest. A partir de 1898, à la reprise de l’alfaire Dreyfus, il fait partie des ligues royaliste et antisémite, il collabore au « Réveil français ", etc. Il est impliqué dans le complot antisémite nationaliste et royaliste et condamné par contumace à dix ans do bannissement le 4 janvier 1900. Rentré en France au commencement de mai 1901. il est arrêté le 5 juin et, traduit devant la Haute Cour, il est condamné le 26 juin 1901, comme coupable du crime de complot, à la peine du bannissement pendant cinq années. Gracié par lo président de la République le 14 juillet 1905, il bénéficia do la loi d’amnistie de novembre suivant.

LOli — MAROC

M

11

Madame Butterfly, drame lyrique en trois actes, aroles françaises de Paul Ferrier, d’après lo livret itaien de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, musique de Giacomo Puccini, représenté à l’Opéra-Comiiiue le 28 décembre 1906. Conçu d’abord en deux actes. Madame Butterfly, jouée au théâtre de la Scala de Milan le 7 février 1904, y subit une chute complote. Les auteurs retirèrent la pièce après la première représentation, la refondirent entièrement, et ainsi refaite, la présentèrent au public de Brescia, où elle obtint un succès qui rayonna bientôt sur toute l’Italie et à l’étranger.

M’" Butterfly est une petite Japonaise de quinze ans, qui, à la suite de revers de famille, s’est faite geisha pour vivre. Elle exerce ce métier à Nagasaki, où elle est remarquée par un officier américain, le lieutenant de vaisseau Pinkerton. Celui-ci so fait aimer de la jeune fille et lui offre de l’épouser, ce qu’elle accepte après avoir abjuré la religion de Bouddha pour se faire chrétienne. Après avoir passé quelque temps avec elle, Pinkerton se dit rappelé par son service et part, la laissant mère, en lui promettant de revenir au printemps.

Or, trois printemps se sont écoulés lorsque le rideau se lève sur le second acte et Pinkerton n’est pas de retour. Mais M"" Butterfly [c’est son ancien nom de geisha ; l’aime toujours et attend son retour avec confiance. Justement on entend un coup de ranon ; c’est un navire qui entre dans le port ; elle va voir, et à l’aide d’une lunette elle peut lire le nom de ce navire. C’est le Lincoln, celui do Pinkerton.

Au troisième acte, on voit en effet arriver Pinkerton. mais en secret, et accompagné d’une femme, qu’il a

épousée à New-York. Non seulement il a abandonné la yeisha, mais il vient chercher son enfant que la vraie ."« Pinkerton cousent â élever, et il faut qu’il l’enlève a sa mère. Il charge un ami, lo conHul .Sharplc»8, do lui faire connaître la situation. Et alors, la pauvre geisha, d’abord désespérée do labatidon de celui quelle aime, devient folle do douleur lorsqu’elle voit qu’on vont lui arracher son fils. Elle so lue.

La musique paraît plus habilement faite que la pièce. On peut signaler dans la partition quelques pages d un bon sentiment ot d’un heureux caractère : au premier aclo, l’entrée do la famille pour le mariage, qui est vivant« oi mouvementée, et la scène d’amour, qui est bien venue dans son ensemble et do contours caressants ; au second. le grand monologue de M"* Butterfly, son entretien avec Sharplcss, qui est très bien en scène et bien accompagné par Porchestre, et lo chœur lointain à bouche fermée, dont l’effet est charmant ; enfin, au troisième, l’eulr’acte. très développé, et une scène on trio qui a do l’amplour et dont le sentiment est expressif.

Mademoiselle Josette, ma femme, comédie en quatre actes, de Paul Gavaut et Robert Charvay (Gymnase, 16 nov. 1906). — Josette Dupré a dix-sept ans et dix mois ; si, dans deux mois, elle n’est pas mariée, elle perd cinq cent raille francs que lui a laissés sous condition une vieille tante. Josette a bien un fiancé, Joe Jackson ; mais d’importantes raisons commerciales exigent impérieusement que ce jeune Anglo-Saxon aille sans aucun délai visiter tous les comptoirs de la maison Jackson and C»... qui en possède aux quatre coins du monde. Comment faire ? Josette, qui unit à la grâce la malice et l’innocence à la fois, trouve une combinaison. Elle a un excellent parrain, André Ternay, pour lequel sonna déjà la quarantaine, mais qui, resté alerte, mène, de complicité avec l’ami Théodore Panard, une bonne petite vie do célibataire bien portant, agrémentée de la présence de M"« Myrianne, des Variétés. Josette, dont les dix-sept ans ne voient en Ternay qu’un presque vieillard, prie son parrain de l’épouser... pour rire. Au retour de JoÔ, un bon divorce lui rendra sa fiancée toujours pure. Ternay regimbe d’abord, puis cède, car on ne résiste pas à Josette. La situation, pendant le voyage de noces, devient difficile ; Josette, mariée, mais restée ignorante, commet, en effet, des imprudences, et soudain voilà Ternay avec un duel sur les bras. Lo fidèle Panard, qu’il avait laissé à Paris pour surveiller Myrianne. mais qui a sauté dans le rapide pour ne pas succomber à une tentation facile à comprendre, arrive en Suisse tombant de sommeil, no demandant qu’à dormir, et so voit cependant obligé d’accompagner son ami sur le terrain. Après quoi, Ternay, excédé d une situation fausse, laisse là Josette et rentre à Paris. Mais Josette ne veut pas être abandonnée. Elle lo rejoint, le supplie, s’assied sur ses genoux. so fait très câline. Or, dans l’âme de ces deux faux époux, un lent et sourd travail s’était accompli, inévitable : ils étaient sur le point de s’aimer, ils s aimaient. Au cours de la tendre explication, leurs lèvres se rencontrent. .. et l’on devine le reste. Au surplus, tout est pour le mieux, car JoÔ, en ses voyages aventureux, a été obligé, sous peine du pal, d’épouser la fille d’un sultan. D’autre part, c’est Théodore Panard qui fera désormais le bonheur do Myrianne.

La pièce est une charmante comédie légère, d’une intrigue un peu conventionnelle, mais adroitement conduite, d’un esprit amusaut, où lo comique, en général très franc, so nuance par endroits d’une agréable émotion.

  • Mahy (Francois-Césaire de), homme politique français,

né à Saint-Pierre (île de la Réunion) en 1830. — II est mort à Paris en 1900. ■

M AIN- ARRIÈRE n. f. Autom. Nom donné aux becs postérieurs dun châssis d’automobile, destinés â supporter les ressorts arrière de la carrosserie.

MAIN-AVANT D. f. Autom. Nom donné aux becs antérieurs du châssis d’une voiture automobile auxquels sont fixés les ressorts avant qui supportent la carrosserie.

MaLATESTA (Adcodato), peintre italien, né à Modène on 1S06, murt vers 1900. Il commença ses études dans sa ville natale, puis étudia à Florence sous Bouvcnuti, lîezzuoli et Bartolini. 11 fit ensuite des travaux à Venise ; puis il fut nommé professeur et vice-directeur de l’académie do Modène, enfin directeur après lamort dePtsani. En 1862, il so vit décerner le Grand Prix de l’Exposition (le Florence. Ses principaux ouvrages sont ; à l’église Saint-François do Modène, Saint François recevant les stigmates ; Sainte Philomène â l’église votive de la même ville, et une Madone et tes saintes à l’église des Dominicains ; au collège Saint-Charles de Modène, quatre figures représentant les Souffrances du Christ, et de nombreuses peintures à l’huile ; d’autres peintures religieuses dans les églises de Cadecoppi, Vérone, Modène, etc. Il a aussi Tait un peu do sculpture. II était membre d’houncur do toutes les académies italiennes.

Malet (sir Edward- Baldwin), diplomate anglais, né â La Hâve en 1837. II a fait son éducation à Eton et au collège <lo Corpus Christi à Oxford. Entré de très bonne heure dans la diplomatie, il devint attaché à Francfortsur-lc-Mein en 1854 et occupa successivement le même poste dans la république Argentine, à Washington, à-Constaniinople, à Paris, à Pékin, à Athènes, à Rome, au Caire, à Bruxelles et à Berlin. En 1871, il est do nouveau à Paris, où il est chargé de l’ambassade britannique pendant la Commune. Il va comme ministre plénipotentiaire à Constantinoplc vers la fin de la guerre russo-turque et se trouve en 1882 au Caire lors de la campagne anglaise en Egypte. Appelé à représenter la Grande-Bretagne à la conférence africaine de Berlin (18S5 il signe le traité qui en résume les conclusions. Un peu plus tard, il est nommé membre de la Cour internationale d’arbitrage de La Haye (1900) et termine sa carrière officielle on tant (ju’ambassadeur à Berlin de 1884 à 1S93. ^Manche. — Dos observations effectuées en I903sur les côtes du Rovaume-Uni et dans les mers qui les baignent, conformément au programme tracé par r.ssociation internationale pour l’étude de la mer. il résulte que les eaux so déplacent dans la Manche de 10. à lE. Ces eaux paraissent fournies par deux courants qui so rencontrent â l’entrée do la Manche, vers les îles Sorlingues : l’un est le courant do Renncll, d une h^ute salinité, se dirigeant vers

le N. ot provenant de Ir.

Ouossant ; l’autre, d uii’

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    • Mawnheim Amcdéei. géomètre français, né & Paris

en l>^ :ii. — Il est mort à Paris en l»o«.

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ensuite appelé Â din-^’T i.n ■ ,és

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alors qu’il entreprit l’étude du

liquesqui portée I son nom. (V. iom ■< |,j. -. . i

à la fin de 1H8^, il fut nommé d’abord < i < a

Marseille, puis, en 1888, directeur à. fir* 1

reçut, avec le grade de colonel, le comi ; a

Versailles, du 5* régiment do g’-nie ou •

chemins de fer • , i>'iiini ;iiil.-iii.-’iit ,u’il ’•>.. r,

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Marseille, le générai .Martjiîlc c»iist ;r-.a tciie biiuatioa

jusqu’en 1807, époque OÙ il fut appelé à la direction du

génie do Paris, puis nommé, tout en gardant co poste,

membre du comité technique du génie. Enfin, lors de sa

promotion au grade de divisionnaire, en 1899. le général

Marcillc fut nommé gouverneur de Verdun. Il prit sa re- ’

traite en 1902,

Marées (Hans db). peintre allemand, né à rn<orftdd en 1837, mort à Rome en 1887. H commença des artistiques à Coblenlz, et les poursuivit k i partir de 1853, avec .Stoffeck. II passa les aorié- 1864 à Munich, puis voyagea en Italie jusqu’en l%~.^j. U ùi ensuite un séjour dans l’Allemagne du Nord (Dresde, Berlin), puis retourna vers l’Italie, à Florence d’abord, ei finalement  Rome, oii il demeura. L’Exposition do Munich do 18^1 montrait de lui, au Gla.spalasi, uoo trentaine de portraits, sans parler d’une collection de dessins et d’études. Ces diverses œuvres accusaient une individualité intéressante L’observateur s’y décelait, mais surtout le styliste avait lâché d’exprimer dans un style nouveau la forme du corps humain, en l’idéalisant sans cesser d’en serrer l’anatomie. Les efforts de Marées en ce sons, s’ils no sont pas toujours heureux, sont curieux à suivre. Celte recherche nuisit d’ailleurs à sa fécondité. Une série do ses œuvres est réunie à Schleissheim, dans la Galène Marées. On voit aussi un morceau de lui an musée Schack, à Munich.

    • MaboC. — L’intérieur du Maroc, dont les côtes étaient

sommairement connues depuis les temps anciens, n’a été visité jusqu’ à la fin du xviii* siècle que par des missionnaires, des naufragés et des diplomates. Ali Bey est en réalité le premier qui, au début du xix* siècle,’ ail parcouru l’intérieur du pays, où il a circulé librement, ce qu’il fut impossible de faire depuis. Au^si les routes entre Tanger, Fez. Meknès, Rabat, Merrakech ei Mugador ont-elles été depuis lors à peu près les seules à être suivies. Toutefois, quelques hardis voyageurs ont depuis vingt-cinq ans étudié le Maroc au péril de leur vie : le vicomte Ch. de Foucauld en 1884, le marquis de Segonza’-. en I«90r. tOl, ont visité des régions du Maroc vier^ x

de toute exploration ; et la série d’exploré tionnées dans les dernières années par le roc, en particulier celles de de Segonzac. do Gentil, ont contribué aussi, avec les i

capitaine I^rras, à préciser la connai-^Siin ■ _ du Maroc. Les côtes de ce pa^ - - ’

hydrographique eoire 1830 et i

glaises ei françaises, sont l’obj- ■ ^

iie la part de la mission hydrograpiii.iue du Maroc, que dirige lo lieutenant de vaisseau A.-ll. Dyé depuis l’-'OS.

— Hist. -Après la séparation de la confér»ri, ,• . ; i ,^ siras et penilant les derniers mois de l’année a-

tion politique et financière du Maroc n’a ce- .u mois do mai, une série d’engagements ii.^. ^.^ - ;.- <-u lieu sur les bords do la Moulouïa, entre les troupes régulières du sultan et celles du rogui. Au même moment, entre Casablanca et Rabat, do vifs combats avaient lieu entre les Ouled-Zians et les Moharras, et l’anarchie s’étendait à la région de Marrakech, le sultan ayant vendu à divers grands chefs des droits déjà octroyés à d’autres. A la fin de mai, la mission italienne de Malmusi remettait au sultan le protocole de la confèreT^ce. r :!2s insistait inutilement pour qu’il ;"’, signé par le gouvernement Oi i

vernement français réussi s.. ;

Je meurtre à Tanger d’u ■’■ ’"'■■

D’autre part, le comité ? ; -lienco

de Pallain, directeur de .. ’ rédiger

les statuts de la Banque d Uj.î ^u Mûr :c, conlurmement au protocole d’Algésiras, déposait sou projet. Eurin, le ministre de France, Regnault, so faisait remeure par le Maroc le réfugié Si-Taïeb, fils de l’intraitable adversaire de la France. Bou-Amema. Eu août, une visite de 1 escadre franeaise du Nord devant Tanger accu&ait 1 intention de la France de ne pas se désintéresser de la question marocaine. - ,- i j

Pourtant, l’anarchie continuait. Au mois d octobre, des troubles éclataient à ArzUa, où les biens et laTie de la colonie européenne étaient menacés. I^ mmistre marocain Mohammed el Torrès se reconnaissait incapable d’assurer l’ordre, et Erraisouli. brigand devenu fonctionnaire marocain, s’emparait de vive force de la ville, et nommait son frère pacha d’Arzila. D’autre parv, le sultan Vbd-el-Aziz ne négligeait rien pour créer à la France d.-s ■lifficultés sur la frontière sud-algérienne ou enMaur ’anie. Ses émissaires excitaient, dans la région de ¥-yr.~