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Lo prél’el de police et lo secrétaire général do la préfocturo de police ;

La dôputation du conseil de préfecture de la Seine ;

La dépuiation du conseil municipal de Paris ol du couaoil {^< !tnèral do la Seine ;

La dùputation des maires et adjoints do la ville de Paris ;

Le vice-roctour de l’Académie de Paris et les députatioDS de 1 Université et du corps académique ;

La députalion du tribunal do première instance do la Seino ;

I,es dëputations du tribunal do commerce de la Seine ;

Les dépuiations de la chambre do commerce de Paris ;

La di^putation des jugesdo paix do Paris ;

La députation dos (piatro conseils de prud’hommes ;

La dclcgiition du corps dos commissaires do police de la Ville do Paris ;

La députation du corps des ponts et chaussées et dos mines ;

Les députations des administrateurs et professeurs des Ecoles des pouts et cliaussécs et des mines, d’application du génie maritime et desKcolos polytechnique et spéciale militaire ;

La députation du Collège de Franco ;

La députation de l’Kcolo nationale des langues orientales vivantes ;

I^a députation do l’Fcole des chartes ;

La députation du Muséum d’Iiistoire naturelle ;

La députation de l’Académie de médecine ;

La députation du Conservatoire national dos arts et métiers ;

La députation de l’EcoIo spéciale dos beaux-arts ;

La députation do la Société nationale d’aj^riculturo ;

La députation de l’Institut national agroriomi(jue ;

La députation de l’Ecole centrale des arts et manufactures ;

La députation du conseil des avocats au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation ;

La députation du conseil des référendaires au sceau ;

La députation de la chambre des notaires ;

La députation de la chambre des avoués prés la cour d’appel ;

La députation de la chambre des avoués i>rôs le tribunal de première instance ;

La députation de la chambre des commissaires priseurs ;

La députation de la chambre des huissiers prés les tribunaux de la Seino ;

La députation de la chambre syndicale des agents do change ;

La députation do la chambre syndicale des courtiers d’assurances près la Bourse de Pans ;

La députation do la chambre syndicale des courtiers de marchandises prés le tribunal do commerce do la Seino ;

Le préfet du département de Seine-et-Oise ;

Le secrétaire général et le conseil de préfecture du département de Seine-et-Oise ;

Le maire de Versailles et une députation du conseil municipal de la ville.

A trois heures. La députation du conseil supérieur de la guerre et le général chef d’état-major général de 1 armée ;

Le général commandant le corps d’armée des troupes coloniales ;

Le chef du cabinet et létat-major particulier du ministre ;

Le directeur du cabinet du sous-secrétaire d’Etat ;

La dépuiation de létat-major de l’armée ;

La députation du corps du contrôle de l’administration de l’armée ;

Les directeurs, sous-directeurs et chef du service intérieur du ministère de la guerre ainsi que la dépuiation des officiers supérieurs et assimilés attachés aux directions du ministère ;

Les députations dos comités techniques :

Comité technique d’état-major ;

Comité technique d’infanicrie ;

Comité technique de la cavalerie ;

Comité technique des troupes coloniales ;

Comité technique du génie ;

Comité technique de l’artillerie et comité consultatif des poudres et salpêtres ;

Comité teclmique de la gendarmerie ;

Comité technique de l’intendance ;

Comité technique de sauté ;

Le général commandant l’Ecole supérieure de guerre et la députation des officiers supérieurs qui y sont attachés ;

Le général commandant l’Ecole polytechnique et la députation des officiers supérieurs qui y sont attachés ;

Le général commandant l’école spéciale miliiaiio et la députation des officiers supérieurs qui y sont attachés ; ....

Les directeur et sous-directeur de l’école d application du service de santé militaire ;

La députation du conseil supérieur de la marine et le chef d’état-niajor général de la marine ;

Le chef du cabinet et l’état-major du ministre de la marine ;

La députation des directeurs et chefs de service du ministère de la marine.

La députalion du comité technit|ue de la marine ;

Le contre-amiral commandant l’école supcricure do marine et la députation des officiers supérieurs (jui y sont attachés ; . r» ■

L’état-major du gouvernement militaire de Pans ;

Le colonel commandant l’école militaire de rartillcrie et du génie, le directeur de l’école d’administration militaire, le commandant de l’école militaire i>réparaloiro d’infanterie de Rambouillet, le commandant de_ l’école normale de gymnastique ;

Le général commandant supérieur de la défense du camp retranché de Paris, commandant la place de Paris ; le général commandant le département de la Seine, adjoint au commandant de la place de Paris ; les officiers supérieurs de leur état-major ; le général de division.de la section de réserve, directeur du musée de l’armée ; les officiers de l’établissement des Invalides, lo médecin principal et le médecin-major de l" classe chargés du service médical de la place de Paris ;

Le colonel et les officiers supérieurs de la légion de la garde républicaine ;

Lo colonel et les officiers supérieurs du régimool do sapeurs- pompiers ;

Le colonel commandant le recrutement de la Seino, les officiers supérieurs commandants des bureaux annexes, le colonel commandant du bureau de recrutcoioDl do Soinc-et-Oise ;

Lo commandant du dépét de remonte de Paris ;

Le lieutenant-colonel commandant le groupe des 5" bataillons de zouaves ;

Le commandant du 2G’ bataillon de chasseurs à pied ;

Le chef de bataillon commandant lo 4’ bataillon du 138’ régiment d’infanterie ;

Le général commandant rartillcrie do la place et des forts de Paris, les officiers supérieurs do son état-major, les directeurs d’artillerie de Vinccnncs et de Versailles et les officiers supérieurs chefs do corps sous ses ordres ;

Le général commandant le génie du gouvernemcot militaire de Paris, son chef d’étal-major, les directeurs du génie de Paris et de Versailles, les chefs du génie en résidence à Paris, le directeur du service et le chef du dépôt central de la télégraphie militaire, lo directeur du laboratoire de recherches relatives à l’aérostation militaire, le directeur des services du matériel du génie ;

L’intendant général directeur du service de l ’intendance du gouvernement militaire de Paris, l’intendant militaire adjoint au directeur et les sous-intendants militaires sous leurs ordres en résidence à Paris ; le sous-iniendant militaire de la K* division de cavalerie et les sous-intendants militaires des 6*, 7* et lo* divisions d’infanterie ;

Le médecin inspecteur directeur du service de santé du gouvernement militaire de Paris, les médecins chefs des hôpitaux et les médecins militaires assimilés aux officiers supérieurs sous ses ordres en résidence à Paris ;

Les commissaires du gouvornonient prés le conseil do révision et les conseils de guerre ;

Ije colonel chef de la légion de gendarmerie de Paris et le chef d’escadron commandant la compagnie de gendarmerie do la Seine :

Le vétérinaire principal directeur du service vétérinaire du gouvernement militaire de Paris ;

Le général et les officiers supérieurs de la 3* brigade d’artillerie ;

Le général et les officiers supérieurs de la 19* brigade d’artillerie ;

Le général et les officiers supérieurs de la brigade du génie du gouvernemeni militaire de Paris ;

Les généraux et les officiers supérieurs de la 6* division d’infanterie : 11" et i :;’ brigade ;

Les généraux et les officiers supérieurs de la 7* division d’infanterie : 13* et 14« brigade ;

Les généraux et les officiers supérieurs de la lo* division d’infanterie : 19’ et 20’ brigade ;

Le général et les officiers supérieurs de la 5* brigade <rinfanterie ;

Los généraux et les officiers supérieurs de la i" division de cavalerie, 2" brigade de cuirassiers, 6* brigade do cuirassiers et 5* brigade de dragons, lo chef d’escadron commandant l’artillerie de la " division de cavalerie,

(Los corps do troupes stationnés hors Paris, dans lo département do la c»eine et celui de Seine-et-Oise, ne scroni représentés que par les chefs do corps.)

L’état-major du corps d’armée des troupes coloniales ;

Les géncraux et les officiers supérieurs de la 1" division d’infanterie coloniale, 5" brigade ;

Le général et les officiers supérieurs de la brigade d’artillerie coloniale ;

La députation des officiers généraux et des officiers supérieurs des armées de terre et de mer présents à Paris et (jui n’y sont pas employés ;

I^a députalion des officiers généraux des armées de terre et de mer dans la section de réserve présents à Paris ;

La députation des officiers supérieurs do réserve et des officiers supérieurs de l’armée territoriale présents à Paris.

  • PROTÊT n. m. — Encycl. Dr. Les notaires et huissiers

(|ui font un protêt sont tenus, lorsque rell’et indique les nom et domicile du tireur de la lettre de change ou du lïremier endosseur du billet à ordre, de prévenir ceux-ci, dans les quarante-huit heures qui suivent l’enregisiremont, par letiro recommandée, des motifs du refus do payer. (Loi du 22 déc. 1906.)

PTRRAZOLONE D. f. Nom générique donné à tout composé provenant de l’action de la phényihydracine sur un éther analogue à l’éther acétacétique : La phényldîmét’ii /lisopyrrazo(one. appelt’e aussi antipyrine, analgésine, aiialgine, est une pyrrazolcne.

PROTÊT — KAYNAUD

montrant qu’^ l’effort primordial ]. ;• b vîr-, .I.pui^ l<_’h ori-

i.b le» ni«.-i’^, a l’j . . fiie. il iiiaiut4’nir

Q

  • QUÊTE n. f. — Enctci,. Quêtes dans les êylises. Malgré

la loi de séparation, les bureaux do bienfaisance conservent le droit de faire procéder à des quêtes et déplacer des troncs dans les églises. (Avis du Conseil d’Etat du

29 nov. 1906.)

QuiNTON (René), naturaliste français, né à Chaumes (Seine-et-Marne) en 1867. Ses premiers travaux, présentés à l’.Vcadémie des sciences par Marey, en 1896, introduisent la physiologie dans les problèmes de l’évolution. Us mirent au jour ce fait imprévu que les organismes les plus élevés do la série zoologique, c’est-à-dire les animaux à sang chaud, ne sont apparus sur lo globe qu’à la suite de son refroidissement, de manière à maintenir intérieurement la température présentée par la planète aux origines de la vie {n" environ), température qui permet seule le fonctionnement intensif de la cellule vivante. Contrairement aux idées reçues, ils firent voir que les températures animales sont d’abord très différentes suivant les espèces, et qu’elles échelonnent celles-ci selon l’ordre de leur apparition, depuis les plus anciens mammifères (25») jusqu’aux plus récents et jusqu’aux oiseaux 141" à AA"). Une première loi de constance on résultait <loi de constance tnermique originelle), régissant l’évolution des vertébrés supérieurs.

Quinton. dans le même ordre d’études, est parvenu à établir, les années suivantes, deux nouvelles lois de constance,

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qui

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i>e au ..• de»

quu, baiil •{< ! nisme anim :i rium marin, i^. acpiaiiquoB des or . {loi de comtanef ni" ]"■ ■•■■

océans primitifs iloi de conëtanrf oan-^ !

Une l’^i pliy^iologiq’n» [.•»’Ti*^r :i !" ■c ’ i,

lui, do ces travaux. :a i-.i ai.ai’jii.Npjo

d’évolution, due à I

Une thérapeutiqi ; chea : riujertioii >o traitement de diil’ nouveau-nés. tul>er-

Les travaux tliéoriqucis de *,’u,(l^JIl >.-, u , s

dans son ouvrage général l’Eau di’. vier, nui. fi904). Ses travaux ihérapeutiqu- s < i <■. rj*. borateurs ont éié présentés ■ :• sociéiès savantes (Académie de ;

lo^-ie. Sociétés do thérapeutique. , . , --

trie, etc.)-

QUrr {kou’itt — m. angl.* n. m. Porte de jru <^c cartel très répandu dans li -..

quatre, cinq ou six

quante caries. Le ^- i . r

la partie, et il compte autant Ju pumu ^li il rt^tc do cartes entre les mains do ses adversaires.)

  • QuiTO lARc DE MKRiDiRN* T*ï’.]. - La mcsurc do l’arc de

méridien de Quito, qui avait élu effectuée eu 1735 par les

membres français de l’Académie des sri<-n<"’"-- I^-i ("otida-

mine, Bouguer et Godin. a été de n’ < :i

rjoi. sur l’initiative de l’Association ^

tionalo. L’intérêt qui s’attache à la d>

do cette mesure est des plus considérai-]**--. ■

effet aux estimations relevées sous les laiîtu ^

et hautes de la terre, elle permet d’obtenir la ■

discutée do l’aplatissement de la planète au .

demie des sciences de Paris a dû formuler

tiens sur le projet formé par l’Associatioti ,

Elle a demandé que l’arc de méridien mesuré lut jo o au

lieu de 4’j' environ (arc de La Condamine et lîouguer ’. et

que les opérations fussent confiées au service géopra-

S bique de l’armée française. Par suite du démembrement e 1 ancienne colonie espagnole du Pérou, l’arc à mesurer se trouve aujourd hui situé sur le territoire de la republique de lEquaieur. C’est donc avec le concours du gouvernement ét|uaiorien, dirigé à ce moment par le général Alfaro, que les travaux ont éiù entrepris enlre Talf^n- n Equateur {o«IS’ de lat. Nordi et Paia (5»V de ladans le Pérou, du l*"" juin 1901 au i" juin 1906. Us ■. successivement dirigés sur le terrain par le commau i ;tiii d’artillerie Bourgeois, le capitaine Maurain, le commandant Massenet, enfin le commandant Couderc de Kodlongue.

En dehors des travaux de géodésie, d’astronomie, d«  pendule, de nivellement et de magnétisme qui constituaient le but essentiel de l’opération, la mission, dont faisait partie notamment le docteur Rivet, s’est occupée d’études géologiques et pélrographiques, et rllo a mjporlé de l’Equateur et du Pérou de nombren et de très importiintes collections relatives logie, à l’histoire naturelle et à la vie écoof^ ::. -.

régions encore très imparfaitement connues.

R

RADIOTÉLÉPHONE n. m. Appareil récepteur du son dans la transmission de la parofe par radiotéléphonie.

RADIOTÉLÉPHONIE n. f. Art de transmettre la parole d’un |)osie à un autre à l’aide des ondes hertziennes. V. TKLKI’HOMK < Icctrttjue tan* fil.

RADIOTÉLÉPHO NIQUE adj. Qui conccroe la radiotéléphonie : Mtthode R ioru.ti’HOMgCE.

Raissouu lmi Haisouli. Biogr. V. Erraisouli^

HaMON y Cajal Santiago DiédecÎD espagnol, né à Pcrilla (Navarre ; en 1851. Il fit ses études de nié’decii.e a Saragosso. puis exerça dans cetie ville ; mais, iravr. . . i.r •icharné, il ne cessa de s’occuper de recherches li-j." !.’ ;ques. Nommé professeur dhistol"gie à la faculté iv -Madrid, il enrichit la biologie d’observations qui lui valurent une réputation méritée dans le monde médical d’Europe. Il a donné de nombreux articles à des journaux ou revues scionlifiques espagnols. En 1900, le congrès inierDauonal de médecine réuni à Paris lui décerna u !i i :.. i-our ses travaux médicaux, et lo Storihing nor .i «n

1906, à partager le prix Nobel phys ■ n-c

avec le professeur italien Golgi. Kaiu-- . ’- nicni-

bre de l’académie de médecine et de 1 acautriinc ues sciences exactes de Madrid. Il a rendu de grands services comme médecin militaire pendant la guerre de Cuba (1895-18981.

  • Ravina (Jean-Henri), pianiste français, né à Bordeaux

en isisi. — 11 est mort en 190G.

RatnauD ^f’me* /-Gabriel-Nicolas), né à Parif en IS64. 11 e.verça successivement les fonctions de secrétaire de commissariat ,1886), d officier de oaix (. de commissaire de police ii900i. Il débuta de bonne heure dans les lettres en publiant des vers dans la revue « Lulèce • sous les auspices de Paul Verlaine et donna en 18>'7 son premier recueil : le Signe, conforme à l’esthétique décadente, d’ailleurs d’une expression originale, harmonieuse et fine, puis, l’année suivante, publia les Chairs profanes. Le plus important de ses recueils poétiques, Its Cornes du faune (1S90 se caractérise par le pittoresque, la sensualité, par une forme recherchée et précieuse. L’Œ'mre de sang 1^1890-1891"^ e-^t inspirée par des préoccupation»