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Page:Nouveau christianisme, 1832.djvu/332

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plus sage de tous les dieux que le peuple juif adorait dans Jéhovah, c’était encore un Dieu jaloux plus craint qu’aimé : nouvelle preuve que les idées de ce peuple sur son Dieu unique, le Très-Haut, n’étaient pas précisément celles que nous devons avoir sur Dieu. Cependant arriva le temps où Dieu, pour agrandir, pour ennoblir et rectifier les idées des Juifs à ce sujet, employa un moyen tout naturel, celui de leur présenter une mesure meilleure et plus juste qui leur fournît l’occasion d’apprécier sa véritable grandeur.

35. Au lieu de mesurer leur Dieu aux misérables idoles des petites peuplades grossières qui les entouraient, et avec qui ils vivaient en état de rivalité constante, ils le mesurèrent, dans leur captivité chez les Perses amollis, à l’Etre des êtres, tel qu’il était connu et adoré par une raison plus cultivée.

36. La révélation avait dirigé la raison du peuple juif, et maintenant la raison jeta une clarté subite sur sa révélation.

37. Ce fut le premier service mutuel qu’elles