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Page:Nouveau christianisme, 1832.djvu/333

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se rendirent ; et loin que cette influence réciproque soit malséante à l’auteur de la raison et de la révélation, l’une de ces deux choses serait superflue si cette influence n’avait pas lieu.

38. L’enfant, sorti de la maison paternelle, en vit d’autres qui en savaient plus et qui se comportaient mieux que lui. Pourquoi n’en sais-je pas autant, se demanda-t-il tout confus ? pourquoi ne fais-je pas de même ? mon père n’aurait-il pas dû m’enseigner ceci, m’engager à cela ? Puis il va chercher ses livres élémentaires, dont il était depuis long-temps dégoûté, afin de jeter la faute sur ses livres ; mais voici qu’il reconnaît que la faute n’en est pas à ses livres ; que c’est la sienne, si depuis longues années il n’en sait pas autant et ne se comporte pas aussi bien.

39. Par suite du contact avec les doctrines plus pures des Perses, les Juifs ne virent plus dans leur Jéhovah seulement le plus grand de tous les dieux des nations, mais bien Dieu lui- même ; et en cherchant Dieu dans leurs anciens