(grandeur nature) représentent des soldats de différentes armes en faction. Le « Garde mobile » a été modelé par Lefèvre, « l’Artilleur » par Power, le « Fusilier marin » et le « Soldat de la ligne » par Schrœder. Ces quatre statues ont été fondues par Denonvilliers[1]. (64e div.)
LEGRAIN (Emile) et LOISON (Pierre).
Hautoy (Famille). — De chaque côté de la porte d’une chapelle est une figure allégorique en pierre (H. 2m). A gauche, l’Étude ayant un livre dans la main droite. A droite, le Travail tenant un maillet. Ces deux statues sont accoudées sur le fronton de la chapelle. Sur le côté gauche de la chapelle est gravé le nom de Legrain[2]. Sur les faces latérales sont placés deux bas-reliefs en marbre (H. 1m 40. L. 1m 30) : celui de gauche représente la Vie de famille ; celui de droite le Chantier. Ces deux bas-reliefs sont signés : P. Loison, 1880. La chapelle, construite sur les dessins de P. Manguin, architecte, a été gravée par J. Huguenet et Bordet[3]. (58e div.)
LEHARIVEL-DUROCHER (Victor-Edmond).
Visconti (Louis-Tullius-Joachim), architecte, membre de l’Institut, né à Rome le 11 février 1791, décédé à Paris le 29 décembre 1853, et Visconti (Ennius-Quirinus), archéologue, membre de l’Institut, né à Rome le 1er novembre 1751, décédé à Paris le 7 février 1818. — Le monument est divisé en deux parties. La partie antérieure comprend le tombeau de l’architecte. Statue en marbre (Long, 1m 75) : Visconti, à demi couché, en costume d’académicien, est accoudé du bras gauche sur un fût de colonne ; la main droite tient un style ; sous la main, le plan du Louvre. Signée sur le fût de la colonne : Leharivel-Durocher, 1859. Sur la face antérieure du piédestal de la statue sont sculptées, en relief, des vues perspectives du Louvre et des Tuileries. Ce plan, en bronze, est signé : L. Villeminot, 1859. droite de la statue de l’architecte est un édicule élevé ; au centre est pratiqué un enfonce-
- ↑ Les quatre statues ont été exposées en plâtre au Salon de 1879 sous les nos 5169, 5293 et 5362. Renseignements fournis par M. C. Lefèvre (5 octobre 1897).
- ↑ M. Paul Lebègue, sculpteur, nous apprend, par sa lettre du 28 juin 1897, qu’il a collaboré à l’exécution de ces œuvres.
- ↑ Architecture funéraire contemporaine, 1re section A, pl. xxviii, xxviii, xxix.