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Page:Nouvelles archives de l’art français, 3e série, tome 13.djvu/238

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lier[1] et par Collette, d’après un dessin de Quaglia[2]. (11e div.)


Brongniart (Alexandre), chimiste et géologue, ingénieur des mines, professeur d’histoire naturelle et de minéralogie, directeur de la manufacture de Sèvres, membre de l’Académie des sciences, né à Paris le 5 février 1770, décédé le 7 octobre 1847. — Vase en bronze (H. 0m 80. Diam. 0m 36), à anses relevées, décoré, en relief, de nombreux personnages dont la plupart sont drapés à l’antique. Au centre, la Nature, d’après une figure de Diane d’Éphèse. Sur le col du vase, entre des enroulements de fleurs et de feuillage, est le portrait de Brongniart, entouré d’une guirlande de chêne. (11e div.)


Burgès (Charlotte-Éliza), fille de feu David Burgès, de la Compagnie des Indes Orientales, décédée à Paris le 18 janvier 1823, à l’âge de 21 ans. — Bas-relief en marbre (H. 0m 57. L. 0m 48) : un petit génie nu, ailé, s’appuie de la main droite sur une lyre, pendant que de l’autre main il dépose une couronne d’immortelles sur une urne funéraire ; du pied gauche il renverse une sphère ; dans la partie inférieure sont des livres, une palette et des pinceaux. Gravé par L. Normand[3]. (10e div.)


Collot (Famille). — De chaque côté de la porte d’une chapelle, à fronton triangulaire, est un bas-relief sculpté dans la pierre (H. 1m 23. L. 0m 52). Dans celui de gauche : un éphèbe debout, nu, ailé, couronné d’une branche de cyprès, est accoudé du bras gauche sur un monument simulé placé devant lui ; de la main droite, il pose une couronne de fleurs et de cyprès sur le monument. Dans celui de droite : un éphèbe debout, nu, ailé, couronné d’une branche de chêne, s’accoude du bras droit sur un édicule simulé sur lequel il pose une branche de cyprès[4]. La chapelle de la famille Collot, élevée sur les dessins de Visconti, architecte, a été gravée par L. Normand[5]. (6e div.)

  1. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. lxi.
  2. Les cimetières de Paris, etc., pl. v.
  3. Monuments funéraires, etc., t. I, pl. xviii.
  4. M. le marquis de Lillers, propriétaire actuel de la chapelle, veut bien nous écrire, à la date du 25 juin 1897, qu’il ne connaît pas le nom de l’artiste qui a sculpté les deux bas-reliefs, et que la chapelle a dû être construite pendant la période comprise entre 1820 et 1850.
  5. Monuments funéraires, etc., t. II, pl. xiv et xv.