d'après le grec, \rtt"^u^"^ ^^ \rf"i»*-iui"àf .
Et ils auront d'autant plus raison de le faire, que ir^7.«*-^ui!îsr»'îr est déjà une correction des éditeurs et ne se trouve dans aucun manus- crit. Voici en effet ce que nous lisons dans une note de l'édition de Venise (1865):
\pfÊU»£SfM.q.u/itn% . ^ Cette dernière leçon provient certainement d'une faute de lecture: wp'Hf-- q.u/i»iA , qu'il fallait lire \r^qnM.q.ui%ii% ou wfiq;^'-^ q.ué%n% , mais non pas jr/ttuini.q.iM/itn% . On vou- dra bien reconnaître maintenant que notre correction n'est pas trop hardie.
Cependant, nous ne croyons pas que XF^ignuiuAiA soit la leçon originale du texte arménien. Remarquez que, dans les Cinq variantes présentées par l'édition de Venise, les deux dernières syllabes sont toujours ~ii.iu%n%. Il faut tenir compte de cette unani- mité ; ce qui sera facile en supposant que le traducteur arménien a lu MlZOYàANON au lieude MIZOYAANON et a transcrit ir^^*-7^««î#«»l^. La ressemblance du J et du yl a souvent amené de pareilles erreurs, et celle-ci met hors de doute la provenance du texte arménien.
La conclusion qui ressort de l'ensemble de ces rapprochements, nous paraît se dé- gager avec assez de clarté pour qu'il soit superflu d'ajouter une démonstration quel- conque. On peut affirmer, sans crainte de se tromper, que le texte arménien dérive directement du texte grec affronté. Par con- séquent Moïse de Khoren a connu et utilisé la Chronique de Malalas.
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