Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/38

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La ressemblance, nous dirions volontiers ridentité des deux récits nous paraît évidente. Si quelques-uns toutefois persistaient à ne pas la voir, nous allons leur présenter un petit fait, de minime apparence, mais bien de nature à les convaincre.

Nous ne voulons pas revenir sur la grave erreur commise par les deux textes, et par eux seuls, qui consiste à faire exiler Licinius dans les Gaules. Voyons seulement en quels termes cette erreur est exprimée. Moïse de Khoren dit: ir,» ,»uA&i^/k f^uiq^n^.^. Personne n'osera prétendre que <h<»^7A«*i.i' soit un mot arménien. Or dans le texte grec correspondant des Acta nous lisons: ecç FaXkiooç ^ aurov ànoazéllet xarocxsîv, et le mot FaUiooç n'est guère plus grec que <hM#^7Ai>«.«r n'est arménien. C'est un barbarisme des mieux caractérisés, tel qu'on en rencontre assez souvent dans la littérature hagiographique. La seule présence d'un pareil mot dans les deux documents constitue une preuve absolue que l'un dérive de l'autre, et, dans le cas présent, ce n'est pas le grec qui peut provenir de l'arménien de Moïse de Khoren.*

��avTov ya/Àfiçov, ovx è&avdtcoasv avxov, tcov fivçlœv ^a- vdicûv vjtaiiiovj eîncov avxfp èm ndaijç rijç SvyxXriTùv* KXavaov xai fisiavotjoov è<p* oTç èroXfiijaaç^ xal àya^à SQya^ofxsvoç, firj êvôoajjç store ' taojç 6 Oeoç tXemç aoi xal €v/xevtjç , , . . ysvr^xai. Acta S. Basilei, % 2L.

1 Dans le texte des Acta sanctornm on lit sîç FalXtaç, mais e^est là une correction de rédltenr, qai nons prévient par nne note que Toriginal porte raXXiovç, Le seul niannscrit de Paris qni contienne les Actes de S. Basilée (Xlle siècle) a également la leçon FaXXiovç. (Gr. 1534, f. 188 vo .)

2 A la suite des A c t e s dn martyre de S. Basilée les éditeurs des Acta Sanctornm impriment nn

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