Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/45

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IV.

L'histoire de sainte Nouné et de la con- de l'Histoire d'Arménie. Contrairement à ce qui .arrive pour la plupart des récits de Moïse de Ehoren, celui-ci se retrouve chez d'autres historiens. *

Le premier qui l'ait mis par écrit est Rufin, dans un des deux livres qu'il ajouta à sa traduction latine de l'Histoire ecclé- siastique d'Eusèbe ((, 10). Il tenait cette histoire d'un roi des Ibères, Bacurius, c'est- à-dire Bacour * (j\«#f #.*./•), qui était passé au service des Romains et commandait déjà une partie de la garde de l'empereur à la bataille d'Andrinople, où périt Valens (378). Sous le règne de Théodose, Bacour, «homme pieux et ami de la vérité,» dit Rufin, parvint à la haute dignité de Comte des domestiques. Am- mien Marcellin et Zosime parlent de lui avec éloges. * Deux des lettres de Libanius lui sont adressées. ' Rufin le connut à Jérusalem, où Bacour résidait comme chargé de la défense

��1 Un roi des Ibères nommé Bacour (f\«*}ifi./i) figure dans THistoire de S. Mesrop de Eoriona (Venise, 1833, p. 15). Cf. Moïse de Ehoren, III, 54.

2 Amm. Marc. XXXI, 12. Zosime, écrivain païen, fait de Baconr nn Arménien et déclare qu^il était «exempt de toute malignité.» Baxovçioç, iXxœv fiev i^

  • AQ/nsviaç t6 yévoÇf i^co ôs Jidar]ç xaxoijâeiaç àvrjQ, IV, 57.

(éd. de Gronovius, Lugd. Bâta y. 1693, p. 697).

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