Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/58

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Nersèh Kamsarakaa, consul et patrice.* Or, rUstoire ne nous donne qu'un patrice de ce nom, celui qui fut préposé au gouvernement de l'Arménie en 690 par Juslinien II.» Asolik» nous apprend que Nersèh administra le pays pendant quatre ans, et qu'il eut pour succes- seur, en Tannée 140 de Tère arménienne, (ss 691/92), Sembat le Bagratide. Il y a entre la datation grecque et celle du chroniqueur arménien une différence d'environ deux ans, que nous avons ici le droit de négliger. Une notice d'Asolik nous montre que Nersèh avait des goûts littéraires, puisque ce fut sur sa de- mande que Qrégoire, chorévêque des Arscha- rouniens, composa un ouvrage. D'autre part d'après les termes mêmes du mémorial, il était déjà patrice lorsque la version arménienne de Socrate lui fut offerte. On peut donc sans témérité fixer la date de cette traduction entre les années 690 et 692.

Personne ne nous taxera d'exagération si nous supposons qu'un intervalle d'une dizaine d'années au moins a dû s'écouler entre la date de la traduction, et le moment où celle-ci a été utilisée par Moïse de Khoren. Notre étude

��i On lit dans le mémorial da trodnctenr: n'i(.

"P ^k^nhl^'^3 ^" zt'^'"L "^Zf* • • • p. Karékin, Cata- logue des anciennes traductions arméniennes p. 696. — Cf. Asolik, éd. de S. Pétersboorg, p. 292, où le même passage est cité d*aprés nn manuscrit ap^ partenant à M. Esoff {itm^t^pê^mut an lien de tn^Hft^"

s Lebean» Hist du Bas-Empire, éd. S. Martin, t. XII, p. 27 et 28. » L. c. p. lOl.

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