Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/57

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Théodose II succédant à Arcadius, soit le même dans les deux ouvrages et soit annoncé presque dans les mêmes termes?* On peut prédire, sans risquer d^être mauvais prophète, que l'étude du Socrate arménien, avec ses interpolations., jettera une lumière nouvelle sur bien des pas- sages du livre III de l’Histoire d’Arménie.

II. La traduction arménienne de Socrate dont se servait Moïse était celle qui est représentée par le manuscrit N^ 693 de S. Lazare. Toutes les citations que nous avons reproduites, ainsi que les interpolations, le démontrent abondamment. Il est certain que la Vie de S. Sîlvestre a dû en faire partie dès l’origine, car elle se trouve dans tous les manuscrits de cette version signalés jusqu’à présent. Moïse de Khoren en donne lui même une preuve frappante nu commençant par un emprunt à ce document l'usage qu’il fait de la traduction arménienne de Socrate.

III Cette traduction date des dernières années du VIIe siècle. L’auteur ne se nomme pas, mais il dédie son œuvre à

1 Tov àrj fiaadécûç ^ÂQxaôiov JBXsvxrjOavxoç . . . vno as t(p vîc^ t(p vé<p Oeoôooicp . . . to z^gêç^ag ètdt- rsTo, Socrate, VII, 1. — ii^oi^aTiiitirfra»^ |^(tt#f.i»y, ’t'igp. Moïse de Kh. III^ 54.

2 Socrate fait mourir l'empereur Constance à Mopsucrènes (h Moxpov xQijvaiç), entre la Cappadoce et la Cilicie (III, 47). M. d. Kh. place cette mort à Mopsueste, ville de Cilicie (P \paJf»lit-irump ^tuqufpp% l|^c— ^flrjcifj III, 12). Il serait intéressant de rechercher si la transformation de Mopsucrènes en Mopsueste ne remonte pas jusqu'au Socrate arménien, chez lequel nous avons déjà signalé des altérations de noms propres. Voir ci-dessus, p. 12, n. 1.