Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/62

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de son vivant, sépara dlsaac en les envoyant dans les pays d'Orient. De ceux-ci est issue la race des Parthes, de qui descend Ârsace le Brave» (II, 68).

Malgré la netteté de Taffirmatioa, Tidée de Moïse ne semble pas avoir fait fortune, et la plupart des historiens postérieurs la passent sous silence. Elle a cepeudant été admise par Samuel d'Âni < et Vardan le Grand. Ce dernier, dans son Panégyrique de S. Grégoire rilluminateur, en donne même une rédaction plus développée, avec des détails dont nous ignorons complètement la provenance. «Abraham, dit-il, rajeuni dans sa vieillesse par la vertu divine, engendra de Ketoura six fils, Ëmran, Eksan, Madan, Madiman, Esbouk et Sovilé >. Emran ayant tué Eksan et Madiman, Abraham craignit qu'après sa mort il ne tuât également Isaac. Il fit donc des présents à Emran et à ses frères, et les envoya en Orient où ils bâ- tirent la ville de Bahl, ainsi nommée d'après le nom du fils d'Emran ; de là aussi la nation fut appelée Pahlav. C'est de Bahl que tire son origine la puissance d'Arsace le Grand, qui fit régner sur T Arménie son frère Valarsace.»*

��arménienne a bien Sj^JptMi%t mais le f_ de l'accusatif déterminé, qui devrait précéder le mot dSL^Jpm%)t a été omis comme il arrive parfois devant les mots commençant également par nn f_. Moïse de Khoren a regardé Je f_ de Sj^Jpmh comme étant le déterminatif et a lu l/i^wtr. Emran. Nouvelle preuve, après beau- coup d'autres, qu*il se servait uniquement de la Bible arménienne.

1 Ghron., éd. Zohrab et Mai, p. 9.

  • La forme de quelques-uns de ces noms est

corrompue; cf. Gen. XXV, 2. s Wt^Pf' b» P- 46.

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