Page:Nouvelles sources de Moïse de Khoren.djvu/98

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

torien arménien sont donc en complet désaccord avec l'histoire réelle. ')

2 En regardant de près les deux textes, arménien et grec, on voit facilement que le premier n'est qu'un abrégé du second. Après nous avoir dit que l'empire passa au frère de Valentinien, Moïse de Khoren nous parle immédiatement du retour (t^*»/»^) de Valens; le grec seul nous fait bien comprendre ce détail en nous racontant que Valens ' n'était pas à Constantihople lorsqu'il fut proclamé empereur, que son frère l'avait envoyé faire la guerre aux Goths, mais qu'il revint {ÙTréazpe^s) après les avoir vaincus. Abstrac- tion faite de la non historicité des faits rap- portés par les deux auteurs, un pareil indice témoigne de la dépendane de l'arménien vis- à-vis du grec.

XIII. Moïse de Kh. III, 33. Malalas, p. 343.

. . . (il^qk") ... TOU ohlJfiaTOÇ TOU

àypoû %nL,^ifl^u àvafëévTWV rd)v axa-

îû)V VUXTÔÇ.

réjv xoo^txoukapicjv xài anaHapiaiv auzoô.

��ï) Moïse de Khoren s'approprie si bien l'ordre de succession ' admis par Malalas, qu'il fait aller deux fois saint Nersès à Byzance, d'abord sous Valentinien (qui résidait du reste en Occident), puis sous Valens (III. c. 21 et 29). Fauste de Byzance ne connaît qu'un seul voyage de saint Nersès à Constantinople (IV, c. 5 et suivants).

�� �