Page:Nuitter et Tréfeu, Boule-de-Neige.djvu/32

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même quand on est pressé. Il peut se faire qu’il mange un des dignitaires.

LE CAPORAL.

C’est même probable !

LE KHAN.

Si c’est ce pauvre Balabrelock qui est mangé, nous le remplacerons par ce pauvre Kasnoiseff ; si c’est ce pauvre Kasnoiseff, nous le remplacerons par Polkakoff ; après Polkakoff, Krapack, Potapotinski, et cætera. Enfin vous comprenez bien le roulement ?

TOUS, tristement.

Oui, grand khan !

BALABRELOCK.

Et quand il n’y aura plus personne ?

LE KHAN.

Tout le monde sera content ! Vous m’avez bien compris ?

TOUS, tristement.

Oui, grand khan !

LE CAPORAL, aux dignitaires.

Numérotez-vous.

LE KHAN, au Caporal.

C’est une idée ! mais tu feras cela quand je serai parti !… Surtout n’oublie pas d’arrêter le vitrier et de le faire empaler.

UNE DES MARCHANDES.

Qu’est-ce qui nous payera nos marchandises ?

LE KHAN.

Adressez-vous au caporal.

Il sort vivement.

LES MARCHANDES.

Caporal !…

LE CAPORAL.

Adressez-vous à mes quatre hommes.

Il sort après le khan, les quatre hommes le suivent.

LES MARCHANDES.

Caporal ! caporal !

Elles suivent le caporal en criant.