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Page:Nuitter et Tréfeu - La Princesse de Trébizonde, 1870.djvu/31

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TOUS.
––––––––Plus un mot ! chut ! silence !
–––––––––––––Etc.

Roulement à l’intérieur de la loterie.

LE DIRECTEUR.

Messieurs ! le numéro qui a gagné le fameux château est le treize cent treize.

On voit paraître sur un transparent le n° 1313.

TOUS, poussant un cri.

Treize cent treize !!

ENSEMBLE.
CABRIOLO.
Treize cent treize !
Vite une chaise !
Treize cent treize !
Je n’y vois pas…
Treize cent treize !
J’en tremble d’aise !
Treize cent treize !
Ah ! je m’en vas !

Il tombe sur son siège.

LE PUBLIC.
Treize cent treize !
Chance mauvaise !
Treize cent, treize !
Je ne l’ai pas !
Treize cent treize !
Ce double treize !
Treize cent treize !
M’allait, hélas !!!
LES SALTIMBANQUES.
––––––––––Treize cent treize !
––––––––––Vive les treize !
––––––––––Treize cent treize !
––––––––––Il sort du tas !
––––––––––Treize cent treize !
––––––––––Tous à notre aise !
––––––––––Vive les treize !
––––––––––Plus de tracas !!!
ZANETTA.
––––––Ah ! pour nous, quelle bonne affaire !
––––––Le dénoûment est par trop beau.
RÉGINA.
––––––De s’éveiller dans la misère
––––––Pour se coucher dans un château.
CABRIOLO.
––––––À nous le luxe et les grandeurs,
––––––Les fêtes enivrantes ;
––––––Comme des grands seigneurs
––––––Nous vivrons de nos rentes.