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Page:Nuitter et Tréfeu - La Princesse de Trébizonde, 1870.djvu/33

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TOUS.
–––––––––––Les plus beaux !
RÉGINA.
–––––––Et bijoux et diamants !
TOUS.
–––––––––––Diamants !
RÉGINA.
–––––––Des bas à jour et des gants !
TOUS.
–––––––––––Et des gants !
REPRISE DE L’ENSEMBLE.
LES SALTIMBANQUES.
Tout va changer.
–––Etc.
LE PUBLIC.
Faut exiger.
–––Etc.
TRÉMOLINI.

Rentré dans la baraque, en sort avec son paquet au bout d’un bâton.

––––––Adieu, patron, moi je vous quitte ;
––––––Ma place, à moi, n’est plus ici… je sors…
CABRIOLO.
––––––Toi me quitter ?
RÉGINA, bas à son père.
––––––Toi me quitter ? Retiens-le vite.
PAOLA, bas à son frère.
––––––Oui, retiens-le, pour le flanquer dehors.
CABRIOLO, bas à Paola.

Allons donc ! jamais il ne nous aura été plus utile ! (Haut à Trémolini.) Me quitter ! toi avec qui j’ai toujours tout partagé en frère ! Reste, ami, nous partagerons encore… tu seras mon domestique…

RÉGINA.

Oh ! papa !… notre intendant !

TRÉMOLINI.

Moi ?… intendant ? mon rêve !

Il lance son paquet et se jette dans les bras de Cabriolo.

RÉGINA.

Partons !…

CABRIOLO.

Partons ! (Au public.) Mes amis ! je vous invite tous à souper avec nous… nous mangerons la recette. — Il y a quinze francs !

RÉGINA.

Quinze francs ! quelle noce !…

TOUS.

En route !