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ENSEMBLE.
RAPHAEL.
- C’était bien toi !
ZANETTA.
- Ah ! c’était moi, c’était moi !
RAPHAEL.
- Ah ! quel transport soudain m’enflamme !
- Oui, je le sais, vous êtes femme,
- Vous étiez de cire là-bas !
ZANETTA.
- Et je ne vous répondais pas !
- Oui, j’étais de cire,
- Vous le voyez bien
- Ce qu’on pouvait dire,
- Je n’en savais rien
- Aveugle et muette,
- C’était mon destin.
- Je vous le répète,
- Car c’est bien certain.
- Oui, j’étais de cire,
- Vous le voyez bien !
RAPHAEL.
- Tu n’es pas de cire,
- Oui, je le vois bien.
- De ce qu’on peut dire
- Je ne crois plus rien.
- Ta grâce parfaite
- A ravi mes yeux
- Ma voix te répète
- Les plus doux aveux !
ENSEMBLE.
RAPHAEL.
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ZANETTA.
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RAPHAEL.
Oui, mon cher amour, nous serons heureux ! Je triompherai de tous les obstacles.
ZANETTA.
Mais comment ?