Page:Nuitter et Tréfeu - La Princesse de Trébizonde, 1870.djvu/86

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––––––Puis après tu me le rendras.
––––––Viens donc !…
RÉGINA.
––––––Viens donc !… Ah ! ne me tente pas,
TRÉMOLINI.
––––––Allons, partons !
RÉGINA.
––––––Allons, partons ! Je le veux bien !
TRÉMOLINI.
––––––À toi mon cœur !
RÉGINA.
––––––A toi mon cœur ! À toi le mien !
ENSEMBLE.
––––––Oui, sans perdre un seul moment,
––––––Il faut enfin que tout s’apprête
––––––Et que rien ne nous arrête
––––––Pour ce bel enlèvement.
––––––Nous prendrons sans façon
––––––La poudre d’escampette
––––––Et fouette, fouette !
––––––Et fouette, postillon !…
TRÉMOLINI.

On vient !

RÉGINA.

Ce sont les pages !

TRÉMOLINI.

À tout à l’heure !

RÉGINA.

Ici !

TRÉMOLINI.

Je vais tout préparer !

TOUS DEUX.

Ah que je t’aime !

Ils sortent.


Scène VIII

LES PAGES. Ils entrent, marchant au pas comme une patrouille. La nuit vient peu à peu.
RONDE.
––––––D’un bout à l’autre du palais
––––––Que notre patrouille se montre