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ZANETTA.
- Si nous chantions des sérénades ?
RAPHAEL.
- Si nous dansions des rigodons ?
CABRIOLO.
- Si nous reprenions nos parades ?
TRÉMOLINI.
- Oh ! oui, patron ! oui, paradons !
TOUS.
- Oui, paradons !
CABRIOLO.
- Allons ! allons ! en place !
- Prenez chacun un instrument,
- Tous le monde est là sur la place !
- Tenez ! tenez ! c’est le moment !
TOUS.
- En place ! en place !
- C’est l’instant ! le moment !
Symphonie burlesque. – À la fin, galop général conduit par Cabriolo. – On frappe en dehors.
PAOLA.
Écoutez, on a frappé !
CABBRIOLO.
Qui peut venir nous troubler ?
VOIX DU PRINCE.
Allons, voyons ! ouvrirez-vous à la fin.
SPARADRAP.
Dieu ! le prince !
RAPHAEL.
Mon père ! où me cacher ?
CABRIOLO, à Raphaël.
Mais vous disiez que vous n’aviez pas peur de votre papa ?
RAPHAEL.
Parce que je le croyais bien loin !…
CABRIOLO.
C’est une raison.
TRÉMOLINI.
Cachons-nous tous !…
On frappe toujours.
CABRIOLO, vivement.
Attendez ! c’est une inspiration… (Aux femmes et à Raphaël.) Entrez là ! (Ils se sauvent derrière les rideaux du fond.) Nous, maintenant… (On frappe plus fort.) Non ! nous n’avons pas le temps, restez-là et ne bougeons plus !
Sparadrap avec son tambour et Trémolini avec sa grosse caisse entrent sur deux piédestaux.