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cas pathologique nécessitant un appareil spécial, je serais-obligé tout en étant incomplet, de décrire un très grand nombre de types, travail à la fois insuffisant et fastidieux) je parlerai avec quelque soin de la ceinture spéciale dite sangle de Glénard.

« Cette ceinture se distingue de toutes celles qui ont été préconisées avant elle par son extrême simplicité, par la fermeté de son tissu élastique, par sa forme de sangle, c'est-à-dire de bande plate à axe rectiligne et à bords parallèles, par son mode d'application. Au lieu de passer

Fig. 145. — Ceinture abdominale, vue de profil.

tout entière au-dessus des hanches comme presque toutes les ceintures, la sangle de Glénard les embrasse largement et prend sur elles leur point d'appui. C'est pour bien indiquer cette application de l'appareil contentif sur le bassin, que l'auteur a proposé la dénomination de sangle pelvienne. »

Elle se compose d'une bande droite de tissu élastique de 14 centimètres de large et de 68 à 75 centimètres de long qui se termine en arrière d'une part par trois bandelettes

Fig. 146. — Ceinture abdominale, vue de lace.

de tissu non élastique de 4 centimètres et demi de large, et de l'autre par trois boucles. La sangle doit être appliquée juste au-dessus du pubis et assez bas pour qu'après avoir contourné la région pelvi trochantérienne, son bord supérieur ne dépasse pas la crête iliaque de plus de deux travers de doigt. Le bord supérieur de la sangle doit dépasser l'épine et la crête iliaque afin que ce rebord osseux servant de poulie de renvoi, l'action de relever l'hypogastre soit ainsi combinée avec l'action compressive de la sangle.