Page:O'Followell - Le corset, 1908.djvu/127

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Ainsi donc, l’estomac et le foie adhérant au diaphragme, et par lui aux côtes, forment en quelque sorte un tout ; les déplacements de l’un retentissent sur l’autre.

L’estomac est très fixe, écrit Cruveilhier, on peut dire que la plupart de ses changements de rapport sont consécutifs aux déplacements et aux changements de volume des organes avec lesquels il est en connexion.

Le pylore est donc capable d’exécuter quelques excursions surtout en bas. Elles sont d’un avis unanime très modifiées par l’état de son contenu comme l’a bienobservé Braune sur des cadavres dont les organes étaient maintenus en place par la congélation.

Fig. 62. — Le sternum, les côtes, la colonne vertébrale, l’estomac, le rein gauche et la capsule surrénale du rein droit.

Pour mémoire, signalons les ligaments gastro-splénique, pancréatico-gastrique, gastro-colique qui réunissent l’estomac à la rate, au pancréas et au côlon.

C’est la grande courbure de l’estomac qui est la partie la plus mobile de ce viscère, elle pivote en quelque sorte autour d’un axe qui est sur la partie fixe de l’organe : cardia, petite courbure, pylore.

Quel est le rôle de l’estomac ?

Voici comment après avoir montré combien ce sujet présente d’obscurité, M. Hayem expose le mode de fonctionnement normal de l’estomac.

L’estomac est composé d’un appareil sécréteur et d’un