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Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/152

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J’ai de rêves d’amour l’âme tout enlacée :
C’est comme un fleuve d’or où ma chaste pensée
          Se plaît à s’engloutir ;
C’est une plénitude et de joie et d’extase ;
Un fardeau de bonheur qui m’oppresse, m’écrase,
          Jusqu’à m’anéantir !

Pied d’Espagnole, œil noir, gorge d’Italienne,
Vénusté de houri, langueur éolienne,
          Organe célestin,
Trésors secrets, foyers de magnétique flamme,
A vous mes sens ! à vous mon corps ! à vous mon âme !
          A vous tout mon destin !!…


(Tiré d’un poème intitulé Delta.)


1832