Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/90

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

Tes bras dont le contour brille ferme et lacté,
Les globes de ton sein, suaves cassolettes,
Où j’osai prendre un jour d’heureuses violettes
          Que je garde avec piété ;

Puis, ta grâce de fée, où l’art et la nature
Font de leurs élémens une intime mixture ;
Tes airs abandonnés, tes mille attractions :
En un mot, tout ce que ta vénusté rassemble
De frais, d’harmonieux, de pur !… tout ton ensemble
          D’ineffables séductions !


III

Ha ! cette vision me tue !… - À chaque fibre,
La volupté me mord ; dans ma veine qui vibre
Je sens comme un bitume aux corrodans ruisseaux :
Une robe de feu qui torture et dévore
Comme le vêtement du perfide Centaure,
          Se colle à ma chair, à mes os !