Page:O’Neddy - Feu et Flamme, 1833.djvu/95

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Vous pouvez satisfaire à mes goûts romanesques,
Comme mon beau mari peut seul rassasier
De mon tempérament l’érotique brasier.
À lui les feux du corps, à vous les feux de l’ame ;
Et je vous donne ici ma parole de femme
Que j’empêcherai bien mes deux jaloux captifs
De jamais empiéter sur leurs droits respectifs. »


ÉPILOGUE

A quelques tems de là, seul dans sa pauvre chambre,
Cependant que le froid d’une nuit de décembre
D’arabesques de givre adornait le carreau,
Notre jeune homme, assis devant un vieux bureau,
Écrivait, aux lueurs d’une morne bougie,
Sur un feuillet d’album, cette amère élégie :

J’ai lu dans un recueil des méditations
Sur le monde moral, que, dans les passions