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Bien complètes, toujours il advient une crise
Si poignante, qu’il faut que notre cœur se brise…
Ou se bronze. — Or, mon cœur en est là. — Se briser !
Non ; sa trempe est robuste : il saura se bronzer.
Et désormais plus froid qu’une urne mortuaire,
Il se réfugîra, comme en un sanctuaire,
Dans l’égoïsme — Adieu, sentimentalité !
Adieu, croyance pure à l’immortalité
De l’ame ! Adieu, vous tous, mes beaux enthousiasmes,
Des bouquins allemands frénétiques miasmes !
Mots superstitieux dont je fus tant épris,
Ma raison vous rejette avec rage et mépris :
Comme un prêtre qu’à Dieu le siècle impur dérobe,
Jette aux bords du chemin son bréviaire et sa robe !
1833