ans et vécu quatre-vingt-quatorze. Il fut enseveli à Jérusalem. Il avait dépassé tous les rois par sa prospérité, ses richesses et sa sagesse, sauf les infractions qu’il commit dans sa vieillesse, égaré par les femmes : sur ces fautes et les maux qu’elles valurent aux Hébreux, j’aurai bientôt l’occasion de m’expliquer.
VIII
1. Après la mort de Salomon, la royauté passée à son fils Roboam(os), qu’il avait eu d’une Ammanite nommée Nooma. Les chefs du peuple mandèrent aussitôt Jéroboam d’Égypte, qui les rejoignit dans la ville de Sichem, où Roboam se rendit de son côté : car les Israélites avaient décidé de se réunir là pour le proclamer roi. Alors, s’approchant de lui, les chefs du peuple et Jéroboam le supplient d’alléger un peu leur servitude et de se montrer plus doux que son père qui leur avait imposé un joug si pesant. Il seraient mieux disposés envers lai et la modération les rendrait plus dociles que la crainte. Roboam ayant déclaré qu’il répondrait à leur requête au bout de trois jours, devint incontinent suspect pour n’avoir pas sur-le-champ