Page:Octave Mirbeau - La 628-E8 - Fasquelle 1907.djvu/145

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Et peut-être que ma mauvaise humeur – qu’ils me pardonneront pour l’amour de Mæterlinck, de Verhaeren, de Franz Servais et de Rodenbach – tient uniquement à ce fait puéril, que nous avons été forcés de gravir et dégringoler trop souvent, malgré nous, la rue Montagne-de-la-Cour, et de tourner, beaucoup plus longtemps que nous n’aurions voulu, dans les bois de la Cambre… Il n’en faut pas plus…

À peine, en effet, au bout de huit jours, avions-nous achevé de circuler dans Bruxelles, qu’au moment de partir, en plein boulevard Anspach, nos quatre pneus éclatèrent à la fois.

J’ai tout de même pensé, en dépit de mes remords, que ça avait dû être de rire.