Page:Octave Mirbeau - La 628-E8 - Fasquelle 1907.djvu/292

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Le portier, qui est un homme superbe, musclé et râblé comme un athlète, sourit. Il lisse ses moustaches, claque de la langue, redresse son cou de taureau, où je vois des tendons se bander comme des cordes. Il ne répond pas tout de suite. Un moment, j’admire sa force et l’or qui resplendit à sa casquette, au col de sa redingote, aux revers de ses manches…

Puis, avantageux et rêveur, il murmure :

— Dame !… avec un homme comme ça… vous pensez bien !…