la pluralité l’a voulu ainsi ; c’est parce que la pluralité est contre eux, et que la pluralité donne aux choses force de constitution, que leur retranchement de la société est constitutionnel.
Il est donc incontestable que les députés des communes de France, représentant la presque universalité de la nation, leur volonté est la volonté générale : c’est la loi elle-même : Quand vous commandez, c’est à moi d’obéir, disait à la nation Clotaire II, comme nous l’apprend M. d’Entraigues, dont l’autorité n’est pas suspecte. Charles le Chauve fait le même aveu aux états de Quierzy-sur-Oise. Tout ce que l’assemblée nationale va décréter sera donc constitutionnel. La nation n’a pas besoin de la sanction de son délégué ; c’est à lui d’obéir. Ce qu’elle établira sera notre code, ce seront nos douze tables, ce sera pour nous la loi et les prophètes.
III
Du clergé.
C’est la clergie qui a fait le clergé. Aujour-