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Page:Ohnet - L’Âme de Pierre, Ollendorff, 1890.djvu/144

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se demandait : Soupçonne-t-elle l’affreux mystère ? Entre Pierre et moi, si elle avait à décider, qui choisirait-elle ? Sacrifierait-elle le frère on l’homme adoré ?

Essuyant son visage couvert de larmes, elle resta un instant silencieuse, puis :

— Le ciel, comme compensation, nous a délivrés des craintes que nous inspirait ta santé. Jouis de la vie, mon Jacques. Emploie-la à bien nous aimer.