Page:Ohnet - L’Âme de Pierre, Ollendorff, 1890.djvu/87

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

d’Elbe… Mais, allons-nous à Porto-Ferraïo ou ailleurs ? C’est ce que nous saurons quand nous y serons. Adieu va !

Pierre sourit et approuva d’un signe de tête. Lentement il se dirigea vers la pile de voiles sur laquelle il s’était trouvé couché en renaissant à la vie. Il s’étendit, bien serré dans son caban de laine, il abaissa le capuchon sur sa tête, s’adossa à un paquet de cordages en guise d’oreillers, et, les yeux au ciel resplendissant, fumant lentement, l’esprit tranquille et le coeur