Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/144

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
111
LA VILLE ENCHANTÉE

— Qu’est-ce, Jacques ? que dit-on ? »

Je l’avais tutoyé tantôt, non par hauteur, mais parce que je le regardais alors comme un ami, comme un frère.

« Monsieur le Maire, est-ce bien les morts qui sont à Semur ? »

Il tremblait et moi aussi. « Jacques, lui dis-je, vous en savez là-dessus aussi long que moi.

— Mais oui, monsieur le Maire, il n’y a pas de doute, c’est bien les morts qui nous ont pris notre ville. Avec les Prussiens, on saurait que faire, mais avec ces messieurs-là ?… Il y a une autre question qui me démange. Sont-ils venus pour nous punir de ce que vous avez fait aux petites sœurs, aux bonnes petites sœurs de l’hôpital ?

— Ce que je leur ai fait ! mais tu as été un des premiers à crier contre elles, à