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LA VILLE ENCHANTÉE

restait paisible. Je me levai avec un sursaut de terreur, car soudain l’idée me vint à l’esprit que ma femme ne faisait que passer devant mes yeux pour se rendre vers ceux de Semur qui l’appelaient. Je lui criai :

« Non, non, mon Agnès, pas cela, ne me demande pas cela ! »

Et, continuant ce demi-rêve, j’enchaînais solidement ses petites mains dans les miennes. Elle me regarda avec son sourire d’aurore.

« Mais, mon ami, dit-elle un peu surprise, je ne te demande rien sinon de consentir à prendre un peu de repos et à t’épargner toi-même. »

Puis elle ajouta plus vite ce que je savais bien qu’elle allait me dire :

« Si, pourtant, je voulais te supplier de me laisser rentrer à Semur. Je demanderais