Aller au contenu

Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/216

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
183
LA VILLE ENCHANTÉE

toute-puissante me poussa hors de la chambre. Je n’étais pas digne de voir pleurer les élus.

Je rentrai chez moi où je trouvai beaucoup de monde, mais, dans ce sanctuaire de mon amour, mon cœur ne vivait plus que pour une seule créature. Je m’assis à la chère place où nous nous étions retrouvés. J’étais exténué, mais tranquille. J’entendis parler près de moi : « Ainsi, nous n’avons pas réussi », disait une voix et une autre lui répondait : « Il fallait bien s’y attendre, puisque Dieu ne nous avait pas dit de venir. » Je ne voyais rien, je savais pourtant que mon père et que ma mère étaient près de moi.

Ils parlèrent longtemps. Quelques jours plus tôt, si j’avais prévu cette rencontre, je me serais promis de tendre mon attention