Page:Oliphant - La Ville enchantee.djvu/218

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
185
LA VILLE ENCHANTÉE

les degrés de la cathédrale et environné de silence. Une volonté étrangère à la mienne me fit me lever et me poussa doucement, le long de la Grand’Rue, dans la direction de la porte Saint-Lambert.

J’allais sans hésiter, sans même me demander comment je pourrais sortir de la ville. Arrivé à Saint-Lambert, je ne dis rien et personne non plus ne me parla, mais la porte tourna doucement sur ses gonds, et la même force invisible me poussa dehors. La brise du matin me caressait le visage. Le soleil brillait au-dessus de moi et bientôt je vous retrouvai. Et maintenant j’ai dit tout ce que j’avais à vous dire. Ne m’en demandez pas davantage. Je n’en peux plus, je voudrais dormir. Pensez que je n’ai pris ni repos ni nourriture depuis… ne dites-vous pas qu’il n’y a que trois jours ?