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LA VILLE ENCHANTÉE

les menaces qui restaient suspendues sur nos têtes. C’était plus que je n’en pouvais tolérer. Notre commissaire de police avait disparu dès le premier jour, digne fonctionnaire du présent régime. J’avisai, dans la foule, un employé de l’octroi. « Riou, lui dis-je, arrêtez cet individu et tenez-le, sous la tente, dans l’impossibilité de nuire. Que deux hommes montent la garde près de lui. » Ensuite j’envoyai un messager à la Clairière pour annoncer aux religieuses de Saint-Jean la décision qui avait été prise au sujet de l’hôpital et pour leur demander de nous revenir au plus vite. Quel que dût être le résultat de l’ambassade de Martin, il nous serait bon d’avoir ces saintes femmes avec nous. « Et maintenant, ajoutai-je, libre à chacun de vous de prendre un peu de repos, mais pas d’attroupements, pas de tapage.