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LA VILLE ENCHANTÉE

— Oh ! mais alors, vous avez le temps. Il est encore loin de midi. Venez donc avec moi à la Clairière. Nous aurons bien soin de vous et vous reprendrez vos forces. »

Il secoua la tête. « Vous êtes déjà assez occupées à la Clairière », fit-il. Et, prenant son crayon, il se mit à écrire. Après un peu de temps, comme il s’arrêtait, je me hasardai à lui parler de nouveau.

« Monsieur Lecamus, ceux qui sont à Semur, est-ce bien, en vérité, ceux… ceux que nous avons connus ? »

Il tourna sur moi ses yeux vides : « Est-ce bien madame Dupin, me dit-il, qui peut me faire cette question ?

— Non, non, répondis-je vivement, vous avez raison. Je les ai vus, je les ai entendus. Et cependant, que voulez-vous, un peu