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LA VILLE ENCHANTÉE

me reposer. Le plus dur de notre besogne restait à faire. Agnès courait déjà par la maison, ouvrant portes et fenêtres, légère comme un oiseau. En vérité, elle est étonnante. Si pâle, si fragile, on croirait qu’elle va tomber au moindre effort. Mais ses nerfs la soutiennent. Après cette terrible matinée, elle ne semblait même pas avoir besoin de repos.

Cependant, la vieille Léontine qui garde la maison pendant notre absence, contemplait cette invasion avec des yeux atterrés. « Mais, madame, me disait-elle, en me suivant hors d’haleine, mais, madame », et se retournant vers les autres femmes : « Allez-vous-en, allez-vous-en ; attendez qu’on vous dise de monter » ; puis, me tirant par la robe : « Madame, madame, qu’est-ce qui arrive ? Voilà que Mme Martin installe cette