nous impressionneraient-ils davantage ? L’homme est ainsi fait. Pendant quelque temps, il y eut plus de monde à l’église le dimanche et Semur entendit moins de blasphèmes. C’est triste à dire, mais ce changement n’a pas duré et moi-même je suis bientôt revenu à mon scepticisme d’autrefois.
Je n’ai certes rien relâché de l’amitié fraternelle qui s’est nouée entre M. le Curé et moi au cours de nos communes épreuves. Je le tiens plus que jamais pour un prêtre admirable, d’une noblesse, d’une droiture et d’une vertu sans pareilles. Toutefois, comment ne pas reconnaître qu’il faudrait une crédulité héroïque pour accepter sans résistance les dogmes qu’il nous propose ? Je vois bien que plusieurs passent aisément par-dessus les difficultés de la foi chré-