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LA VILLE ENCHANTÉE

prendre la défense des pauvres sœurs et, si nous refusions de nous convertir, nous serions précipités, pieds et mains liés, dans les fournaises d’enfer. Quant à moi, vous pensez bien que je figurais en belle place, dans la liste des coupables qui parut, dès le lendemain, avec cent autres niaiseries du même goût, dans l’Étoile de Semur.

Dans un état d’exaspération que vous comprendrez sans peine, je courus chez M. le Curé et le suppliai de confondre cette imposture, du haut de la chaire et de rétablir les faits tels que lui et moi nous les connaissions.

« À quoi bon ? me répondit-il en secouant la tête.

— Comment, à quoi bon ? Mais ce sont des mensonges, une traînée de mensonges forgés de toutes pièces par Pierre Plastron, à moins que les sœurs elles-mêmes…