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LA VILLE ENCHANTÉE

donnaient une fin plus noble à leurs convoitises, s’ils ne s’acharnaient pas à des plaisirs vulgaires. Mais l’avarice de Gros-Jean qui se nourrit de pain sec et d’oignons ; mais le vin bleu de Jacques, mais…, voilà qui fait peine à ceux qui croient comme moi à l’excellence de notre nature…

J’arrête ici ces considérations générales. Maire de Semur, je me suis donné pour consigne de prêter le moins d’attention que je pourrai aux sottises qu’on peut dire ou faire dans ma commune, et de tenir un juste milieu entre la superstition des personnes respectables et la frivolité des autres. Cela suffit à m’occuper tout entier.