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LA VILLE ENCHANTÉE

naire. Je ne doute pas que la Commission scientifique du Muséum ne nous en fournisse bientôt la raison. M. de Clairon…

— S’il m’est permis d’interrompre monsieur le Maire, fit l’employé Riou, il se passe ici des choses où les savants n’y verront pas plus goutte que nous.

— Ah ! vous croyez ! Mais vous savez bien que ces messieurs expliquent tout, dis-je d’un air badin. N’annoncent-ils pas de quel côté le vent va souffler ? »

J’avais à peine achevé ma phrase, que je crus sentir passer, venant du côté des portes fermées, un courant d’air si froid que je ne pus retenir un frisson. Les employés se regardèrent, échangeant, non pas un sourire — ils étaient bien trop blêmes pour sourire mais un regard d’intelligence. « Tu vois, dit l’un, M. le Maire l’a