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n’avais à faire connaître encore la position géographique de la grande muraille de la Chine, dans le voisinage de laquelle je me suis engagé à reporter l’origine des Dardis, estimant que les populations dont l’origine relève de ce voisinage sont plus essentiellement acquises à la famille mongolique.

XXIX

La grande muraille de la Chine mesure 700 kilomètres environ, elle se divise en plusieurs sections.

La branche qui constitue la section la plus occidentale sous-tend l’arc décrit par le Houang-Ho ou fleuve Jaune entre le 103e et le 108e degré de longitude à la hauteur des 38e et 41e degrés de latitude, et ferme par le nord la province de Chèn-si.

Une autre branche, s’appuyant sur la rive gauche du Houang-Ho, couronne par le nord les provinces de Chan-si et de Tché-li et va prendre fin au golfe de Petchéli à un point de la côte indiqué par l’intersection du 40e degré de latitude et du 118e degré de longitude.

Bien entendu, nous n’avons affaire ici qu’avec la branche occidentale dont la position se définit, en latitude par 37e à 39° 30′ et en longitude par 103 à 108 degrés.

Et maintenant je me résume et je conclus.

XXX

Des témoignages invoqués, des preuves fournies aujourd’hui et précédemment, il résulte que les Dardis ou Dardes, qui, malgré les scrupules bien intentionnés et savants de M. Girard de Rialle, ne peuvent pas constituer un îlot d’êtres sortis d’une génération spontanée, sont certainement :

1o Ou bien la descendance des Daradas des textes sanscrits ;

2o Ou bien la descendance des otages chinois de Kanichka en dernier lieu fixés au nord du Rachmir ;