Page:Ollivier - L’Empire libéral, tome 14.djvu/640

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
§ 10. — Émile Ollivier se croit sûr de la paix, le 14 au matin. — Gramont lui annonce le soufflet de Bismarck. — Conseil des ministres aux Tuileries à midi et demi. — Les ministres s’efforcent, par tous les moyens, d’arriver à une solution pacifique. Impossibilité absolue de méconnaître le caractère outrageant de la publication allemande. Cependant on se décide à un appel à un congrès 
 354
§ 11. — Réprobation qu’excite cet appel. — Le Conseil est convoqué à Saint-Cloud. — Quatre ministres ne peuvent y assister. — On n’y prend aucune décision définitive, mais la guerre y est reconnue inévitable à la suite de dépêches de Berne et de Munich prouvant que l’Allemagne informe les puissances étrangères du refus du Roi de recevoir Benedetti. — L’appel au congrès est abandonné 
 369
§ 12. — Lyons prévoit l’impossibilité pour nous de supporter l’outrage prussien. — Manifestations spontanées et violentes de l’opinion. — Benedetti s’offre à une nouvelle impertinence en se faisant recevoir par le Roi à la gare d’Ems 
 382
CHAPITRE IX
CINQUIÈME MOMENT — NOTRE RÉPONSE AU SOUFFLET DE BISMARCK
§ 1. — L’Empereur et tous les ministres sans exception décident la guerre 
 391