Livre:Ollivier - L’Empire libéral, tome 14.djvu
Apparence
Titre | L’Empire libéral, études, récits, souvenirs |
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Volume | Tome quatorzième : La guerre |
Auteur | Émile Ollivier |
Maison d’édition | Garnier Frères |
Lieu d’édition | Paris |
Année d’édition | 1909 |
Bibliothèque | Bibliothèque nationale de France Gallica |
Fac-similés | djvu |
Avancement | À corriger |
Série | 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 , 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 , 13 , 14 , 15 , 16 , 17 (avec Table générale) |
Pages
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TABLE DES MATIÈRES
LIVRE XIV
Pages.
Avant-Propos
1
CHAPITRE PREMIER
LE GUET-APENS HOHENZOLLERN ÉCLATE — SON EFFET EN FRANCE ET EN EUROPE
§ 1. — La divulgation prématurée du complot compromet les menées de Prim. — Il se ressaisit et essaie d’enjôler Mercier. — Attitude et langage excellents de notre ambassadeur. Lettre de Prim à Olozaga
9
§ 2. — La nouvelle éclate à Parts comme une bombe (3 juillet 1870). — Dépêche de Mercier l’annonçant. — Gramont va l’apprendre à l’Empereur. — Surprise de l’Empereur. — Lettre de Gramont à Émile Ollivier. — Désespoir d’Émile Ollivier. — Le gouvernement de l’Empereur va s’efforcer d’écarter la candidature
20
§ 3. — Prim répond à nos protestations en convoquant les Cortès au 20 juillet pour l’élection du prince Léopold. A Berlin, Thile répond aux protestations de Lesourd que le gouvernement prussien ne sait rien de la question et il se dérobe. — Campagne de presse organisée par Bismarck
29
§ 4. — Explosion unanime de l’indignation française. — Doudan, Jules Favre, Jules Simon, Thiers, Gambetta. — L’opinion des hommes d’État étrangers est semblable à celle des hommes d’État français
35
§ 5. — La presse française. — Cet état de l’opinion ne décharge que la responsabilité de l’Empereur
40
CHAPITRE II
LES PRINCIPES DU DROIT INTERNATIONAL — LE CABINET DÉCIDE DE LES APPLIQUER A LA CANDIDATURE
§ 1. — Toute grande puissance s’interdit d’acquérir pour un membre de sa famille, sans le consentement de l’Europe, un trône vacant. Exemples nombreux. — Un gouvernement étranger a donc toujours le droit d’exclure un candidat appartenant à une famille régnante. — C’est à cette famille et non à la nation qui élit que doit s’adresser la protestation
54
§ 2. — Ces règles s’imposaient envers l’Espagne plus que partout ailleurs et au prince Léopold plus qu’à tout autre prince. — Prussianisme dynastique de ce prince
63
§ 3. — La France avait donc raison de s’émouvoir
70
§ 4. — Résolution du Cabinet français de restreindre la querelle à la candidature Hohenzollern et d’écarter tous les griefs anciens. — Fausse allégation des Allemands sur les motifs personnels de l’Empereur et surtout de l’Impératrice de repousser la candidature
77
CHAPITRE III
PREMIER MOMENT : DÉCLARATION MINISTÉRIELLE DU 6 JUILLET
§ 1. — Le Cabinet et l’Empereur cherchent les moyens d’empêcher l’élection du prince de Hohenzollern. — Difficultés terribles d’agir à cause de la date si prochaine du 20 juillet fixée par Prim pour l’élection de Léopold. — Impossibilité de réunir une conférence et aussi de négocier avec la Prusse. — Nous nous décidons, puisque nous ne pouvons
traiter avec personne, à parler du haut de la tribune. — Nombreux exemples qui nous encouragent
83
§ 2. — Cochery, sur le conseil de Thiers, demande à interpeller le gouvernement (3 juillet). — Nous acceptons l’interpellation
92
§ 3. — Nous demandons à Le Bœuf si l’armée est
prête. — Affirmation confiante du maréchal que si nous agissions sans perte de temps, nous pouvions vaincre
96
§ 4. — Nous examinons la question des alliances. — L’Empereur nous fait espérer celles de l’Autriche et de l’Italie
101
§ 5. — Rédaction de la déclaration. — Emile Ollivier la corrige. — Sa lecture à la Chambre (6 juillet) — La Gauche affecte d’y voir une déclaration de guerre. — Emile Ollivier en rétablit le véritable sens
107
§ 6. — Enthousiasme universel qu’excite la déclaration. — Le Gaulois, l’Opinion nationale, le Moniteur universel, le Figaro, l’Univers, les Débats, le Correspondant attestent cet enthousiasme. — Les journaux anglais font de même
115
§ 7. — Le ministère ne fait que redoubler d’efforts pour la paix. — Pressé par les manœuvres de Prim, il travaille de tous côtés à les déjouer. Démarche de l’Empereur auprès de Serrano
126
§ 8. — Démarche de Gramont auprès des puissances. — Démarche d’Olozaga auprès des princes de Hohenzollern
134
§ 9. — A la Chambre, la Gauche gêne notre action pacifique. — Au Sénat, excitation belliqueuse. — État d’effervescence du public parisien. — Langage belliqueux du Pays, de la Liberté, du Moniteur universel
142
CHAPITRE IV
SUITE DU PREMIER MOMENT — NÉGOCIATIONS AVEC LES PUISSANCES ET AVEC SERRANO
§ 1. — La Russie nous montre peu d’empressement.
— Beust nous paye de paroles. — L’Italie est circonspecte. — Les États du Sud sont malveillants. — Le Cabinet anglais ne nous accorde pas l’aide qu’il aurait pu nous donner
151
§ 2. — Nos démarches à Berlin et à Madrid sont sans succès. — Cependant la négociation personnelle de l’Empereur et de Serrano a un résultat. — Serrano expédie son neveu Lopez Dominguez auprès des Hohenzollern
160
CHAPITRE V
SUITE DU PREMIER MOMENT — LA NÉGOCIATION A EMS
§ 1. — Nous sommes contraints, par l’attitude de
Thile, d’envoyer Benedetti négocier à Ems. — Portrait de Benedetti
168
§ 2. — Bismarck voit avec colère Benedetti accueilli par le Roi. — Efficacité de la négociation avec le Roi. — Le Roi ne veut pas imposer la renonciation au prince de Hohenzollern, mais il essaye de l’obtenir par insinuation. — Nos instructions à Benedetti. — Elles demandent toutes la même chose
172
§ 3. — Entrevues de Benedetti et du Roi
180
§ 4. — Les atermoiements du Roi nous font croire à sa duplicité. — L’Empereur prend avec Le Bœuf des mesures pour la guerre
188
§ 5. — Démarche de Thiers auprès du marquis de Massa et de la duchesse de Mouchy pour offrir son concours à l’Empereur (10 juillet). — L’Empereur n’accueille pas cette démarche comme il l’aurait dû
191
§ 6. — Le Roi continue à faire espérer à Benedetti le désistement du prince, mais sans vouloir l’ordonner
195
§ 7. — A la Chambre, Emmanuel Arago reconnaît que notre déclaration n’était pas une déclaration de guerre. — La Droite devient de plus en plus belliqueuse. — Benedetti conduit sa négociation à Ems avec beaucoup de
souplesse. — Le Roi s’engage officiellement en envoyant Werther à Paris
198
CHAPITRE VI
SECOND MOMENT — LA RENONCIATION — 12 JUILLET
§ 1. — Strat, l’envoyé d’Olozaga, se rend à Sigmaringen. — Il obtient du prince Antoine qu’il renonce pour son fils. — Le prince Léopold résiste. — Strat passe outre et fait expédier par le prince Antoine trois télégrammes : à Prim, à Olozaga, aux journaux de Berlin, annonçant la renonciation (11 juillet). — L’envoyé de Prim, qui venait offrir officiellement la couronne au prince Léopold, réclame un désistement officiel de ce prince. — Léopold refuse encore. — Scènes violentes entre le père et le fils. — Celui-ci se soumet et remet à l’amiral sa renonciation
206
§ 2. — Courroux dont Bismarck a poursuivi les auteurs de cette renonciation
213
§ 3. — Désespoir de Bismarck. — Il offre au Roi sa démission. — Le Roi persiste à accepter le désistement de Léopold et à terminer l’affaire
216
CHAPITRE VII
LA DEMANDE DE GARANTIES — 12 JUILLET
§ 1. — L’Empereur apprend le désistement pendant le Conseil des ministres et il nous le cache. — Émile Ollivier l’apprend à son tour en se rendant à la Chambre. — Olozaga vient l’y rejoindre et lui confirme la nouvelle. — Émile Ollivier la communique aux députés. Sa joie. — Mécontentement du parti de la guerre. — Clément Duvernois demande à interpeller le Cabinet sur les garanties qu’il stipulera pour l’avenir. — L’Empereur voudrait qu’Émile Ollivier présentât à la Chambre la renonciation comme l’œuvre du roi de Prusse. — Émile Ollivier croit plus sage d’attendre. — Il voit l’Empereur qui lui avoue que le roi de Prusse n’est pour rien dans le désistement. — L’Empereur, tout à la paix, promet à Émile Ollivier qu’on ne fera rien avant le Conseil du lendemain 13
227
§ 2. — Gramont reçoit par Olozaga le télégramme du prince Antoine. — Il est frappé de ses lacunes. — Dans son entrevue avec Werther, il essaye d’obtenir de celui-ci l’aveu que le Roi y a contribué. — Werther le nie énergiquement. — Explication de la prétendue lettre d’excuses demandée par Gramont et Emile Ollivier au Roi
242
§ 3. — L’Empereur trouve à Saint-Cloud la Cour très surexcitée. — Elle lui fait ressortir l’insuffisance de la renonciation. — L’Empereur oublie sa promesse de ne rien faire jusqu’au lendemain. — Il décide avec Gramont seul, sans aucun autre ministre présent, d’envoyer une demande de garanties. — Elle est expédiée par Gramont à 7 heures du soir. — Cette demande est l’œuvre de la Droite. — Elle manque de motifs sérieux. — Gramont à son retour à Saint-Cloud se convainc, par une conversation avec Lyons, de l’opportunité de cette demande
252
§ 4. — Émile Ollivier apprend par hasard la demande de garanties. — Sur ces entrefaites, l’Empereur ordonne à Gramont d’accentuer cette demande. — Émile Ollivier conseille au contraire de l’atténuer et de la restreindre au présent au lieu de l’étendre à l’avenir
265
§ 5. — Émile Ollivier se demande s’il ne doit pas donner sa démission. — Il en est violemment tenté. — Il se décide à rester au pouvoir afin de ne pas nuire à la cause de son pays et de neutraliser les effets de la demande de garanties
272
CHAPITRE VIII
QUATRIÈME MOMENT — LE SOUFFLET DE BISMARCK
§ 1. — Benedetti reçoit l’ordre de demander des garanties. — Il le désapprouve. — Il manque à son devoir d’ambassadeur en n’envoyant pas ses objections à son ministre. — Au contraire, il met du zèle à obéir. — Abordé
par le Roi à la promenade, il le presse de donner des garanties. — Le Roi accueille mal ses instances et reste très courtois (13 juillet)
275
§ 2. — A Paris, un article pacifique du Constitutionnel affirme les résolutions pacifiques d’Émile Ollivier. — Le Bœuf, furieux de la demande de garanties, exige l’appel des réserves. — Ce serait la déclaration de guerre immédiate. — Émile Ollivier, appuyé par sept de ses collègues, la fait repousser et décider
que si la demande de garanties est rejetée par le Roi, ce ne sera pas un casus belli. — Cette résolution se traduit par une déclaration à lire à la Chambre le jour même
284
§ 3. — Scène violente de Le Bœuf. — Attitude impolie de l’Impératrice. — Gambetta dit à Mitchell : « Votre satisfaction est scélérate. » — Mécontentement par lequel la Chambre accueille notre déclaration. — Conférence de Thiers avec Mège, Richard, Louvet, Segris, Chevandier. — Thiers redoute surtout une conflagration générale. — Attitude belliqueuse du Sénat
291
§ 4. — Bismarck somme le Roi de ne plus recevoir Benedetti. — Le Roi de lui-même y est disposé. — Le rapport de Werther n’est pour rien dans sa résolution. — Benedetti ignore ce rapport. — Le Roi lui fait dire par son aide de camp qu’une lettre du prince Antoine a confirmé le désistement. — Benedetti insiste pour les garanties. — Le Roi par trois fois lui refuse une nouvelle audience. — Télégramme d’Abeken à Bismarck. — Le Roi fait rédiger deux rapports par Radziwill. — Le télégramme d’Abeken envenime le récit et autorise Bismarck à une divulgation perfide des faits
301
§ 5. — Bismarck cherche avec colère le moyen de raviver la querelle. — Le rapport de Werther ne le lui fournit pas
310
§ 6. — Bismarck ne trouve pas non plus dans notre déclaration du 13 à la Chambre le prétexte de guerre qu’il cherche. — La dépêche d’Abeken ne le lui fournit pas davantage, mais il la remanie et le télégramme ainsi falsifié devient un outrage insupportable pour la France, un soufflet (13 juillet)
322
§ 7. — Bismarck fait afficher et publier dans les journaux le télégramme ainsi arrangé. — Toute l’Allemagne, la presse, le Roi de Prusse, le ministre de Prusse à Berne considèrent, après cette publication, la guerre comme inévitable
332
§ 8. — Le ministère français continue à travailler à la paix. — Article furibond de Cassagnac contre le Cabinet. — Conseils belliqueux de l’Univers, de la Gazette de France, de Girardin, d’Albuféra. — Mon raisonnement en faveur de la paix. — Gramont continue à demander des garanties à Benedetti. — Les puissances le désapprouvent
337
§ 9. — Des nouvelles propices à la paix nous arrivent de l’Espagne. — Gramont reçoit de Benedetti une dépêche disant que le Roi approuve. — Il veut encore davantage. — Je rétablis la situation avec Mitchell en lui déclarant l’incident fini. — La Droite organise une coalition contre nous avec la Gauche. — Gambetta et Clément Duvernois en sont l’âme
347
§ 10. — Émile Ollivier se croit sûr de la paix, le 14 au matin. — Gramont lui annonce le soufflet de Bismarck. — Conseil des ministres aux Tuileries à midi et demi. — Les ministres s’efforcent, par tous les moyens, d’arriver à une solution pacifique. Impossibilité absolue de méconnaître le caractère outrageant de la publication allemande. Cependant on se décide à un appel à un congrès
354
§ 11. — Réprobation qu’excite cet appel. — Le Conseil est convoqué à Saint-Cloud. — Quatre ministres ne peuvent y assister. — On n’y prend aucune décision définitive, mais la guerre y est reconnue inévitable à la suite de dépêches de Berne et de Munich prouvant que l’Allemagne informe les puissances étrangères du refus du Roi de recevoir Benedetti. — L’appel au congrès est abandonné
369
§ 12. — Lyons prévoit l’impossibilité pour nous de supporter l’outrage prussien. — Manifestations spontanées et violentes de l’opinion. — Benedetti s’offre à une nouvelle impertinence en se faisant recevoir par le Roi à la gare d’Ems
382
CHAPITRE IX
CINQUIÈME MOMENT — NOTRE RÉPONSE AU SOUFFLET DE BISMARCK
§ 1. — L’Empereur et tous les ministres sans exception décident la guerre
391
§ 2. — Malgré le droit que nous en donne la Constitution, nous ne voulons pas déclarer la guerre sans l’assentiment des Chambres. — Entrevue avec Benedetti
394
§ 3. — Émile Ollivier lit la déclaration à la Chambre des députés. — Acclamations générales, sauf de 16 députés de la gauche. — Discours de Thiers. — Il trouve que nous avons eu raison de ne pas tolérer la candidature Hohenzollern, mais que nous avons tort de faire la guerre sur une circonstance futile
397
§ 4. — Thiers lui-même, en d’autres circonstances, a blâmé l’appui qu’un discours tel que le sien donne à l’étranger. — Réponse d’Émile Ollivier. — Le cœur léger
409
§ 5. — La Chambre toute belliqueuse accepte avec impatience de nouvelles explications d’Émile Ollivier sur le bon droit de la France
423
§ 6. — Thiers fait un nouveau discours. — Il attaque justement la demande de garanties, mais il répète que cette occasion de venger Sadowa n’est pas propice
433
§ 7. — Réfutation du discours de Thiers. — Gramont proteste noblement. — Kératry de même. — Buffet et J. Favre demandent la communication des dépêches de nos agents. — Une commission est nommée à l’effet de les examiner
443
§ 8. — Émile Ollivier n’assiste pas dans la Commission aux communications qu’y fait Gramont. Erreur très innocente de Gramont sur une de ces dépêches. — Explication facile de cette erreur. — Exploitation calomnieuse et révoltante qu’en ont faite les hommes de parti
450
§ 9. — Guyot-Montpayroux se prononce pour la guerre — Discours équivoque de Gambetta. — Il réclame la communication à la Chambre des dépêches. — Protestations de d’Albufera. — Impossibilité diplomatique de cette communication publique. — Vote de la guerre. — La Chambre était maîtresse d’empêcher la guerre en ne votant pas les crédits. Une majorité imposante la décide
462
§ 10. — La déclaration de guerre lue par Gramont au Sénat n’y suscite que des acclamations. — Démarche du Sénat à Saint-Cloud organisée par Rouher. — Discours compromettant de Rouher
478
§ 11. — Explication de l’attitude antipatriotique de l’opposition. — Thiers n’a averti aucun ministre, bien qu’il ait dit le contraire, qu’il ne croyait pas l’armée prête
485
§ 12. — Gambetta, en réalité belliqueux, n’a pas osé se séparer de son parti. — Le peuple de Paris et de la province se montre au contraire ardent patriote
491
§ 13. — Le gouvernement français notifie la déclaration de guerre à la Prusse dans la pensée que cette déclaration sera suivie d’une entrée en campagne immédiate
498
§ 14. — Le roi de Prusse rentre à Berlin. — Ovations belliqueuses qui l’accueillent partout. — Conversation de Lesourd et de Bismarck. — Crédulité lamentable de notre agent. — Bismarck réunit le Reichstag le 29 juillet. — Son discours. — Ses mensonges. — Unanimité patriotique du Reichstag
501
CHAPITRE X
CONCLUSION ET RÉSUMÉ
§ 1. — Les historiens qui représentent Bismarck comme innocent de la guerre, le diminuent. — Ceux qui lui en restituent la préméditation le grandissent. — Les aveux de Bismarck confirment ces derniers
516
§ 2. — Ottokar Lorenz, Delbrück, Schurr, Schultze, tous les historiens sérieux reportent à Bismarck la responsabilité de la guerre
522
§ 3. — Thèse des historiens allemands que si Bismarck a voulu la guerre, c’est que la France la préparait
elle-même. — Inanité de cette thèse. — La Prusse seule avait besoin de la guerre pour faire son unité
528
§ 4. — Bismarck seul a organisé la candidature Hohenzollern et falsifié la dépêche d’Ems sans laquelle il n’y eût pas eu de guerre
537
§. 5 — Résumé de la conduite du gouvernement français. — Autant elle est correcte et loyale, autant celle du gouvernement prussien est provocatrice et déloyale. — Impossibilité, pour le gouvernement français, de supporter l’outrage prussien
543
§ 6. — Ce qui serait arrivé si la France avait supporté l’outrage prussien
550
§ 7. — Justification de la guerre. — Émile Ollivier a agi en connaissance de cause et uniquement dans l’intérêt de sa patrie
560
ÉCLAIRCISSEMENTS
§ 1. — Interpellation Cochery
567
§ 2. — La déclaration du 6 juillet
568
§ 3. — L’Empereur et Le Bœuf
577
§ 4. — L’Empereur et Thiers. — Témoignage de la duchesse de Mouchy et du duc de Massa
580
§ 5. — Le rapport Werther. 12 juillet
586
§ 6. — Thiers et la réunion des ministres dans un bureau. 13 juillet
592
§ 7. — Découragement de Bismarck après la renonciation
597
§ 8. — Erreur des mémoires d’Abeken sur le 13 juillet
599
§ 9. — Rencontre de Comminges-Guitaut avec le ministre prussien
600
§ 10. — Les Conseils du 13 au 14
603
§ 11. — Conseil du 14 au soir. — Plichon et Le Bœuf
§ 12. — Le cœur léger
620
§ 13. — C’est ma guerre
622
§ 14. — Souvenirs de Robert Mitchell
624
Paris. — Typ, Ph. Renouard, 19, rue des Saints-Pères. — 2182.