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Scène XIV.
FANCHETTE, LE COMTE,
BASILE, CHÉRUBIN, BRID’OISON, FIGARO, NICOLAS, SUSANNE, LA COMTESSE, LE DUC, LA DUCHESSE, PLUSIEURS
DOMESTIQUES.
Le Duc, à Fanchette.
Chère enfant, viens embraſſer ton père.
La Duchesse.
Cher gage de notre tendreſſe.
Fanchette.
Quoi, je tiens dans mes bras ceux qui m’ont donné l’être ! Je ſuis le fruit de votre amour ſi long-tems malheureux. Je vois couler vos pleurs ; laiſſer-moi recueillir dans mon ſein ces larmes précieuſes ; qu’elles ſe mêlent avec les miennes. Ce ſont des pleurs de joie dont aucun plaiſir ne peut égaler la douceur.
La Comtesse.
Ma chère couſine !